À l’occasion de sa vidéo bilan des rapports publiés par la DNCG sur les finances des clubs français, le journaliste d’investigation Romain Molina a fustigé l’Amiens SC et la gestion de son président Bernard Joannin. Le vidéaste fait un parallèle avec Bordeaux, où officie un certain John Williams.
L’Amiens SC plombé par ses dirigeants ?
Alors que l’Amiens SC a encore creusé son déficit structurel lors de la saison 2023-2024, atteignant 15,236 millions d’euros, le club picard a attiré l’attention de Romain Molina. Pas le dernier pour pointer la gestion pour le moins imparfaite de l’ASC, le journaliste et vidéaste en a remis une couche lors de sa dernière vidéo tirant les enseignements des rapports publiés par la DNCG sur les finances des clubs français.
« Mes petits chouchous, les irréductibles Picards qui continuent leur gestion folklorique, embraye-t-il sourire aux lèvres, avant de dégainer. On fait 12 millions de revenus, les pertes sont de combien ? 15 briques ! Le déficit est plus important que les revenus générés ! On est un peu comme à Bordeaux. Et je ne résiste pas à l’idée des commission d’agents, qui sont à plus de deux millions… Ça fait beaucoup, quand même, 15 millions (de déficit) avant transferts ! »
Et si les ventes ont régulièrement sauvé la face de la direction amiénoise ces dernières années, celles de la saison 2023-2024 sont limitées (9,634 M€ de balance positive) et n’ont pas suffi à compenser le déficit structurel (5,822 M€ de pertes après transferts). De quoi ne rien augurer de bon pour l’avenir, alors que les droits audiovisuels vont drastiquement baisser, entre autres. « C’est vrai, Amiens arrive toujours à s’en sortir en vendant des joueurs, rappelle Romain Molina. Mais il y a un tel laisser-aller, le club est presque laissé à l’abandon. Économiquement, ça ne fait strictement aucun sens. Ce qui est drôle, c’est que John Williams fait le recrutement de Bordeaux et d’Amiens. C’est un joli symbole quelque part. »
Crédits photo : Icon Sport
Joueurs moyens trop payés (pour les bons c’est pas le problème) + commissions non maitrisées aux intermédiaires ( y compris les faux agents se souvenir de Ghoddos) + centre de formation coûteux , ça mène à ce que , pudiquement, on appelle « déficit structurel ». Par contre son ampleur impressionne, on a l’effectif pro le + court en volume désormais, si on arrive même plus à payer les charges salariales alors que Laval le fait avec moitié moins de budget tout en accrochant peut être le TOP 5 ça interroge non?
comment faisions nous quand on faisait 13eme de Ligue 1 avec le plus petit budget pour clore un bilan sur 1compte de résultat positif et qu aujourd’hui nous sommes dans le bas de classement aux yeux de la DNCG?
en fin quelqu’un qui ce rend compte de la mauvaise gestion du club vivement que le club soit vendu pour enfin voir du renouveau car la le club croule et sombre de plus en plus