Tanguy Ndombele (ex-Amiens SC) : « On n’est pas des robots »

De retour en France cinq ans après son départ de Lyon – il y avait été prêté six mois en 2022 -, Tanguy Ndombele est revenu sur ses dernières saisons compliquées lors de sa conférence de presse de présentation à Nice. Avec sincérité et lucidité, l’ancien Amiénois (2014-2017) espère tirer les leçons de cette aventure compliquée à l’étranger.

Tanguy Ndombélé veut renaître de ses cendres

On avait quitté Tanguy Ndombele frais comme un gardon, en pleine éclosion et prêt changer de dimension. C’était à l’été 2019, quand Tottenham investissait 65 millions d’euros sur le milieu alors âgé de 22 ans, qui s’envolait pour l’étranger. De retour en France, les qualificatifs ont bien changé. On retrouve l’ancien Amiénois désormais à la relance à Nice, après des dernières saisons de plus en plus délicates, ponctuées par un prêt cauchemardesque à Galatasaray (Turquie) « Revenir en France, c’était le bon choix pour moi, assure-t-il auprès de L’Équipe, présent à sa conférence de presse de présentation. (…) Nice, c’est le meilleur choix que je pouvais faire. Je suis à une période de ma vie où j’ai besoin de jouer. Au-delà de bien jouer, j’ai envie de retrouver certaines sensations. »

L’international français (7 sélections) admet sortir de « plusieurs saisons assez compliquées ». Il était « un petit peu fatigué », mais a suivi un processus de remise en forme individualisé avant de retrouver peu à peu le groupe ces derniers jours, jusqu’à espérer disputer quelques minutes face à Leganés ce vendredi, en match amical. « Les gens oublient qu’on reste des êtres humains. On n’est pas des robots », justifie-t-il quand à son état physique et psychologique observés ces dernières années, et notamment à Galatasaray.

La cause principale de sa méforme chronique ? L’étranger, qui a été une expérience « dure ». « Pour moi, ça a été compliqué. Je ne retiens pas que le mal, j’en tire des leçons. Mais ce n’est pas pour autant que je ne repartirai pas à l’étranger dans l’avenir, dessine le principal intéressé. Le plus important, c’est de se poser les bonnes questions, de travailler, d’aller de l’avant et de viser le plus haut possible. Pas forcément de redevenir le joueur que j’étais avant. Je reste un compétiteur, même si je suis pas le joueur d’avant. J’espère juste retrouver de bonnes sensations. » Et surtout du temps de jeu : « Je ne me pose pas trop de questions. J’espère juste faire une bonne saison et on verra ce qui arrivera. » Priorité au court terme et au plaisir retrouvé sur les terrains de football.

Crédits photo : Jean-Marc Ponte/OGCNice/Icon Sport

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