Sous la pression d’une possible relégation en cas de mauvais résultat, Saint-Étienne l’a emporté à Reims (0-2), samedi soir, pour maintenir ses chances de maintien. Toujours relégable, l’ASSE n’a toujours pas son destin entre ses mains mais peut toujours y croire.
L’ASSE maintient le suspense avant le clap de fin
Depuis l’arrivée d’Eirik Horneland à Saint-Étienne, la musique est bien connue : avec ou sans les résultats, pourvu qu’on ait le jeu. Alors qu’il n’avait exprimé « aucun regret » quant à son approche tactique avant la rencontre, l’entraîneur stéphanois était aussi conquis que soulagé d’avoir vu ses hommes allier la manière aux trois points dans un match sous haute pression à Reims. « Je suis heureux qu’on soit encore en vie », soufflait le Norvégien, dans des propos rapportés par l’AFP et Le Figaro.
« Les joueurs ont été très concentrés, ils ont montré beaucoup de discipline, c’était important de ne pas jouer le match dans sa tête avant de le disputer, analysait-il, alors que l’ASSE était en danger de relégation en cas de mauvais résultat. On a eu la bonne mentalité pour aborder ce genre de rencontre et il faudra s’en servir pour le match face à Toulouse. »
Une nouvelle victoire obligatoire pour conclure en beauté
Car si Saint-Étienne est toujours dix-septième et relégable, il a pu compter sur la défaite du Havre contre l’OM (1-3) pour rester en position d’accrocher la place de barragiste. Seules conditions, et non des moindres : l’emporter contre Toulouse pendant que Le Havre s’incline à Strasbourg. Un match nul pourrait suffire seulement si le HAC perd de six buts ou plus. Improbable, donc.
« Ça va être difficile, car ça ne dépend pas que de nous, on peut gagner et être quand même relégués, est bien conscient l’entraîneur de 50 ans. On doit réaliser une bonne semaine, faire le travail contre Toulouse, avec une atmosphère fantastique à Geoffroy-Guichard, et espérer qu’on ait de la chance avec l’autre match. »
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