Point d’orgue d’une semaine rocambolesque, le RC Lens s’est incliné contre Toulouse (0-1) dimanche à l’occasion de la 16e journée de Ligue 2. Cette rechute sur le plan sportif fait suite aux remous internes suscités par le désir de Brice Samba de quitter le club. Alors que le club artésien semble tanguer à tous les niveaux, cela peut-il être de nature à perturber le vestiaire ? Florian Sotoca répond.
Florian Sotoca plaide pour la responsabilité et l’unité
« On n’a pas d’excuse à avoir, on est des professionnels. On sait que sur le terrain, c’est à nous de faire le job. On a des dirigeants en place pour faire le boulot de leur côté, au niveau du mercato. On sait que c’est difficile à chaque mercato, avec des départs et des arrivées. Ce n’est pas à nous de commenter ça. Il faut se concentrer sur le terrain. On doit toujours être intransigeants et exigeants envers nous-mêmes à l’entraînement. C’est ce qu’on a fait cette semaine. Restons positifs. On va se serrer les coudes tous ensemble. On verra ensuite début février avec quel effectif on sera. Tant que tout joueur sera au RC Lens, il faut respecter le club, qui est plus important que tout. En ce moment, ça peut être difficile mais on s’accroche. Le plus important reste le contenu des matches. Les à-côtés… Il n’y a pas toujours des saisons faciles. On a connu des coups de mou et on a toujours su se relever. C’est à nous de prendre les choses en main, de ne pas paniquer. »
L’Europe, une ambition vraiment légitime ? Will Still prêt à relever le défi. « Il y a une réalité financière au sein du club et du football qui ne nous permet pas de signer des joueurs à 20 millions d’euros. Je vais donc me concentrer sur ce que je peux contrôler. Aujourd’hui, il faut faire face à ce défi-là. Le RC Lens a, par le passé, prouvé qu’il pouvait rivaliser malgré un déficit financier et des joueurs peut-être moins sexy sur le papier. On va continuer. »
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