En cinq matches, trois de Ligue 1 et deux de coupe d’Europe, le RC Lens a déjà vécu bon nombre d’émotions fortes, avec notamment cette élimination cruelle en Conférence League. Décryptage.
Angers, une reprise studieuse
Au terme d’une préparation très positive, le RC Lens a démarré la saison par un solide et sérieux match sur la pelouse d’Angers. Si le manque d’efficacité a commencé à pointer le bout de son nez, avec quelques occasions manquées en première période, le beau but de Wesley Saïd permettait de s’offrir le scalp du promu sans trop de remous. De quoi faire le plein de confiance avant le rendez-vous européen du mois d’août.
Panathinaikos acte 1, une victoire qui laisse des traces
Dans la lignée de sa victoire inaugurale contre Angers en Ligue 1, le RC Lens va montrer un beau visage à l’occasion de son barrage aller de Conférence League contre le Panathianikos. En dépit de l’expulsion rapide de Facundo Medina, les Sang et Or vont parvenir à s’imposer grâce au but de Przemyslaw Frankowski et Wesley Saïd. Cependant, la grosse heure de jeu en infériorité numérique ne va pas permettre de donner au score une ampleur suffisante en vue du match retour.
Brest, une première période de rêve
Dès le troisième match de la saison, le RC Lens made in Will Still commence à se dessiner. Grâce à un pressing haut et d’une intensité rare, les Lensois vont donner une véritable leçon de football aux Brestois au coeur du premier acte. De quoi permettre la rapide ouverture du score de Jhoanner Chavez, grâce à un gros boulot d’Anass Zaroury, le nouveau venu. Juste avant la mi-temps, Julien Le Cardinal offrait le break à ses anciens partenaires. Et si le deuxième acte était moins abouti, voyant même les Brestois passer tout proche d’une réduction de l’écart, les Artésiens poursuivaient leur excellent début de saison.
Panathinaikos acte 2, le coup de massue
Il y a parfois des défaites inexplicables. Celle du RC Lens contre le Panathinaikos, en barrage retour de Conférence League, en fait clairement partie. En maîtrise pendant une heure, avec notamment une première mi-temps encore une fois aboutie, le tout face à un adversaire emprunté techniquement et rarement dangereux aux abords de la surface de réparation de Samba, les Lensois ont pourtant perdu et dit adieu à l’eur avenir européen l’Europe cette saison en s’inclinant à Athènes. La faute à un manque d’efficacité fatal, à l’image du penalty loupé par Florian Sotoca, et d’une gestion de fin match laissant à désirer. Un vrai coup de massue.
Monaco, le caractère par dessus tout !
Trois jours après la défaite à Athènes, le RC Lens devait rapidement se remettre la tête à l’endroit pour ramener quelque chose de Monaco, l’un des sérieux prétendants au podium. Dans un contexte délicat, avec une pelouse dans un état lamentable et des hautes températures sur le Rocher monégasque, le RC Lens a su éviter le coup de chaud en ramenant un précieux point de Monaco. Le tout en affichant beaucoup de résilience pour se remettre d’un fait de jeu difficile, l’ouverture du score annulée de Rémy Labeau-Lascary pour « une main accidentelle » selon l’arbitre de la rencontre, qui n’avait néanmoins pas d’autre choix que de refuser le but. Et après le penalty loupé par Florian Sotoca contre le Pana, celui transformé par Przemyslaw Frankowski à Monaco a permis d’éviter le pire.
Le bilan du mois :
Angers – Lens : 0-1 (Saïd)
Lens – Panathianikos : 2-1 (Frankowski, Saïd)
Lens – Brest : 2-0 (Chavez, Le Cardinal)
Panathinaikos – Lens : 2-0
Monaco – Lens : 1-1 (Frankowski sp)
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport