Alors que la saison 2024/2025 vient tout juste de se conclure, Le11hdf propose son tableau d’honneur à travers neuf catégories afin de désigner le meilleur mais aussi le pire de la saison du RC Lens. Tour d’horizon.
Le meilleur joueur🏆
Neil El Aynaoui : révélation de la saison passée, confirmation cette saison. Dans la lignée d’un début de carrière linéaire et d’une adaptation au RC Lens réussie, le milieu marocain s’est incontestablement imposé comme le meilleur Sang et Or de cet exercice. D’une constance à toute épreuve malgré un collectif sur courant alternatif, l’ancien Nancéien a en plus changé de dimension dans le leadership. Au point de prétendre au capitanat ? Le RC Lens aura fort à faire pour résister aux convoitises dont il fera assurément l’objet cet été.
Le flop🥶
M’Bala Nzola : clivant pendant une bonne partie de saison, entre une capacité à peser sur l’animation offensive du RC Lens par sa puissance et sa vélocité, et des limites techniques – notamment dans la finition – ô combien frustrante, l’Angolais a fini de se mettre à dos Will Still et tout le peuple lensois. En cause ? Un comportement déplorable, une implication pour le moins discutable et des retards récurrents à l’entraînement lors des dernières semaines d’un prêt finalement peu concluant en provenance de la Fiorentina. Retour à l’envoyeur.
Également cité : Anass Zaroury
La révélation💫
Rémy Labeau-Lascary : quelle aurait été la saison de Rémy-Labeau Lascary sans cette regrettable rupture des ligaments croisés ? En pleine bourre à fin de l’automne, l’attaquant de 22 ans était stoppé dans son élan et voyait sa prometteuse saison s’achever brusquement. Un coup dur pour le RC Lens et Will Still, alors que le pur produit de la Gaillette représentait un profil d’ailier unique et presque indispensable aux Sang et Or à l’époque. Un invité surprise qui a pris rendez-vous avec la saison prochaine, sous un nouveau coach.
La déception😞
Anass Zaroury : débarqué au RC Lens l’été dernier pour apporter cette caution technique cruellement lacunaire ces dernières saisons, le Marocain et ses fulgurances n’ont été que bien trop ponctuelles. Si sa première très prometteuse à Brest ont suscité de beaux espoirs, ces derniers sont vite retombés face à la neutralité de l’ancien de Burnley, souvent titularisé grâce à une concurrence pas beaucoup plus à son avantage (Angelo Fulgini, David Pereira da Costa voire Florian Sotoca et Jeremy Agbonifo).
Egalement cité : Angelo Fulgini, Florian Sotoca
La meilleure progression↗️
Abdukodir Khusanov : dans une saison où, à l’heure de tirer le bilan, peu de Sang et Or ont réellement progressé, force est de remonter un peu dans le temps et de désigner un joueur déjà parti sous d’autres cieux. Révélation de la première partie de saison au point de bouleverser l’ordre établi dans le trio Gradit-Danso-Medina, Abdukodir Khusanov a impressionné tout son monde. Parfaitement intégré malgré des limites toujours persistantes dans la communication, l’autorité, la lecture de jeu et l’aisance balle au pied du défenseur ouzbek auront suffi pour que Manchester City dépose une quarantaine de millions sur le seuil de la porte d’un RC Lens incapable de refuser une telle somme cet hiver.
Le meilleur transfert👍
Juma Bah : après un an en poste, force est de constater que ce nouveau RC Lens mené par le duo Pierre Dréossi-Diego Lopez n’a pas multiplié les bons coups. Aussi contrainte par le redimensionnement du porjet et des moyens limités, la direction lensoise a néamoins été inspirée de récupérer Juma Bah, recruté par Manchester City cet hiver, dans l’opération Khusanov. Prêté six mois et peut-être un peu plus, le défenseur sierra léonais a eu besoin de quelques matches avant de s’imposer comme la tour de contrôle de la défense lensoise. À seulement 18 ans, il représente le meilleur rapport qualité/coût du transfert/attentes.
Le pire transfert👎
Hervé Koffi : certes, il n’a pas été aidé par la gestion de Will Still encore incomprise par beaucoup. Certes, ses six apparitions, bien que parfois aléatoires, ont loin d’avoir été infamantes et auraient pu lui permettre d’obtenir un statut de numéro un. Mais, à l’heure de faire les comptes, ce RC Lens en pleine cure d’austérité et désireux de rationaliser au maximum ses dépenses a bel et bien déboursé deux millions d’euros pour une doublure. Sans parvenir à régler la question de la succession de Brice Samba, puisque le dossier du gardien de but sera l’un des nombreux dossiers chauds de l’été lensois.
Egalement cité : Martin Satriano
Le meilleur match🤩
RC Lens – Monaco : dans une saison où Bollaert n’aura pas été gâté (11e bilan de Ligue 1 à domicile), le peuple lensois peut au moins se targuer d’avoir fini sur une bonne note. Pour ce qui s’avèrera être la dernière de Will Still, et deux semaines après l’énorme claque reçue devant ce même public face à Auxerre (0-4), le RC Lens déroule face à Monaco, assuré d’être sur le podium et déjà la tête aux vacances (4-0). Une démonstration pour laisser une belle dernière impression et prouver que, malgré le relatif manque d’enjeu en cette fin de saison, l’implication était toujours de mise.
Le pire match🤬
Panathinaïkos – RC Lens : le plus grand regret de Will Still sur son aventure lensoise. Pourtant, une tout autre histoire pouvait bien s’écrire. Le technicien anglo-belge n’est alors à la Gaillette que depuis quelques semaines et a l’occasion de qualifier le RC Lens pour la Ligue Conférence en disposant d’un Panathinaïkos prenable, au point de l’emporter à l’aller malgré une infériorité numérique pendant 70 minutes (2-1). Pourtant, au retour, plombés par la suspension de Facundo Medina et l’absence rocambolesque de Kevin Danso, les Sang et Or butent sur l’efficacité clinique des Grecs et une approche douteuse du rendez-vous. La saison vient à peine de commencer que le plus gros échec de la saison a eu lieu.
Également cité : RC Lens – Auxerre
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
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