Alors qu’il peine à véritablement éclore avec le RC Lens, où il n’a débuté que la moitié des matches, Andy Diouf peut tout de même espérer représenter l’équipe de France lors du tournoi olympique, en juillet prochain à Paris. Une sélection dont rêve le milieu de terrain artésien, bien qu’il soit avant tout concentré sur les objectifs de son club sur cette fin de saison.

Son cas personnel

« On est tous des compétiteurs, on préfère être sur le terrain. Cela fait aussi partie de l’apprentissage, il y a toujours de bonnes choses à récolter de ces périodes-là. Tu apprends à être patient, à travailler d’autres aspects. Quand tu reviens, tu es ainsi prêt à tout donner. On s’accroche par le travail, on sait que c’est ce qui permettra de revenir à un bon niveau de performance. Il n’y a pas forcément de doute. Je suis quelqu’un d’assez sûr de ses qualités. »

Les Jeux Olympiques

« C’est un objectif. Après il y a déjà l’objectif du club, à savoir bien finir cette saison, aller chercher l’Europe. C’est dans un coin de ma tête, ce sont des choses qui arrivent qu’une fois dans sa carrière. C’est toujours un honneur de représenter la France. Bien sûr, c’est un objectif. C’est spécial parce que c’est en France, à Paris. Je suis originaire de Paris (ndlr : Neuilly-sur-Seine). C’est l’équipe de France, on sait que ça va être médiatisé, des joueurs de l’équipe de France A vont peut-être venir avec nous. Cela va vraiment être une belle fête. «

Les différences du tandem avec El Aynaoui ou Abdul Samed

« On a la chance d’avoir plusieurs milieux de terrain, avec la faculté d’être complémentaires. Avec Salis (Abdul Samed), il a plus un profil défensif et moi plus capable de se projeter, d’être offensif. Neil (El Aynaoui) a la capacité à faire les deux. Je me sens bien avec les deux en tout cas. On est quatre pour deux postes. Adri (Adrien) Thomasson peut même jouer plus bas. Cela fait notre force, parce qu’à tout moment on peut mettre de la qualité. C’est un plus pour l’équipe. On commence à avoir des automatismes, qu’importe la paire. A l’entraînement, on est souvent mélangés. On a de bons repères, qu’importe le joueur à côté. »