Promu directeur général du RC Lens en juin dernier, Pierre Dréossi n’a pas seulement écumé les clubs français (Lille, Rennes, Paris FC et Metz) avant d’atterrir en Artois, le dirigeant a également connu un exil de courte durée en Grèce, au sein de la direction sportive du Panathinaikos.
Le RC Lens va souffrir selon Pierre Dréossi
A la veille du barrage aller de Conférence League opposant le RC Lens au Panathinaikos, Pierre Dréossi s’est replongé dans ses souvenirs grecs à l’occasion d’un entretien accordé à l’Equipe. Quatre ans avant de prendre les destinées du projet sportif lensois, l’ancien défenseur central a suivi Laszlo Boloni à Athènes, afin de restructurer le Panathinaikos.
« Je lui avais répondu que j’avais d’autres projets. Il me dit qu’il n’arrive pas à s’en sortir. J’ai pris une semaine de réflexion. Il m’appelait tous les soirs, m’expliquait qu’il y avait un fort potentiel, à condition de remettre un peu d’ordre. Je suis allé voir. J’ai été très bien accueilli, se remémore Pierre Dréossi. Les conditions de travail étaient formidables. J’ai demandé un contrat jusqu’en fin de saison. »
Sa mission menée à terme, Pierre Dréossi va connaître une saison blanche avant de rebondir à Metz puis atterrir à Lens, l’été dernier. Le tout jusqu’à des retrouvailles qu’il espère heureuses et qu’il prévoit déjà difficiles : « Dans leur vieux stade fétiche (Apostolos Nikolaidis, 15 000 places environ), le public est très proche des joueurs, très oppressant. C’est le pire tirage que nous pouvions avoir. Heureusement, nous jouerons au stade Olympique au retour, pour des raisons d’homologation. C’est une équipe expérimentée, agressive. On ne va pas s’amuser. »
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