Capitaine en l’absence de Benjamin André, forfait de dernière minute, Olivier Giroud n’a rien pu faire pour empêcher le LOSC de lourdement s’incliner contre le RC Lens dans le Derby du Nord (3-0), samedi à l’occasion de la cinquième journée de Ligue 1.

Olivier Giroud, comment expliquer cette lourde défaite du LOSC dans le derby ?

« Le foot est fait ainsi. Quand tu ne marques pas tes occasions et que tu fais des petites erreurs… Le premier but sur corner rentrant, c’est regrettable. Après, le deuxième nous plombe un peu. Je pensais qu’il y avait faute, je n’ai pas revu les images, mais l’arbitre m’explique que c’est notre joueur qui tape dans le pied de l’attaquant. Après, ce sont des interprétations, mais au-delà de ça, c’est sûr qu’on peut avoir des regrets. On est passés à côté de ce derby, même si encore une fois, on aurait pu prendre l’avantage en étant plus agressifs et réalistes dans leur surface.

Après le bon début de saison du LOSC, votre entraîneur a évoqué les louanges reçues par le club. Y voyez-vous un lien dans le match de ce soir ?

Il y a des défaites qui sont encourageantes dans le sens où c’est un mal pour un bien. Bien sûr, j’aurais souhaité gagner ce derby, mais ça peut nous remettre un peu les idées en place aussi. Quand on est moins bien, quand on fait un peu moins les choses, même s’il y a eu des faits de jeu un peu contre nous, tout n’est pas à jeter encore une fois. On a très bien commencé le match, mais il faut savoir tirer les enseignements de ce qui n’a pas été de bien sur ce match.

Il manquait deux leaders (Benjamin André et Alexsandro). Cela a-t-il un peu joué dans le manque de réaction ?

On dit que l’expérience dans ces moments-là est primordiale. Je ne cherche pas à nous trouver des circonstances atténuantes. C’est vrai qu’Alex’ et Benji’ sont importants. Maintenant, les mecs qui sont là sont à-même de relever le défi. En plus, avec la blessure de Romain (Perraud), ça fait beaucoup… On va passer au prochain match, se remettre les idées en place et aller de l’avant. Sur le plan comptable, ce n’est pas non plus catastrophique.

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport