Septième de Ligue 1 à mi-parcours, le RC Lens était pourtant mal embarqué à la fin de l’été. Mais bien loin de s’affoler, le vice-champion de France s’est remis sur les bons rails en conservant sa ligne de conduite. Découvrez les tops de la rédaction à l’issue de la première partie de saison.
La capacité de rebond
Alors que le navire lensois commençait à tanguer, Franck Haise a réussi à maintenir celui-ci à flot. Pourtant, la défaite contre le cours du jeu face au FC Metz aurait pu être un gros coup sur la tête pour des Lensois qui avaient déjà subi trois défaites sur les quatre premiers matches. Cela aura finalement été le vrai point départ de la révolte des Sang et Or. Encore mal embarqué contre Séville, pour son premier match de Ligue des Champions depuis 2002, le RC Lens parvenait à accrocher le vainqueur en titre de l’Europa League. Le tout avant d’enchaîner trois succès (Toulouse, Strasbourg et Arsenal) et de sauver le point du nul dans le derby. Et si la défaite contre Nice avant la trêve a marqué un coup d’arrêt, la série de 11 matches (7 victoires, 4 nuls) sans revers avant ça est à valoriser.
Une campagne européenne très honorable
Au fond du seau au moment de lancer sa campagne européenne, le RC Lens suscitait la crainte de ne pas être à la hauteur de l’événement. C’est finalement tout le contraire. Courageux pour ramener un point de Séville, les coéquipiers de Brice Samba ont ensuite réalisé le match parfait pour s’offrir le scalp d’Arsenal (2-1), vice-champion d’Angleterre en titre. Le tout dans un Bollaert incandescent qui ne demandait qu’à revivre ce genre de soirées européennes. Et si la perspective d’être au rendez-vous des huitièmes de finale a volé en éclats lors de la double confrontation contre le PSV Eindhoven, le RC Lens a su terminer le travail en s’imposant contre Séville pour ainsi conserver une troisième place synonyme de 1/16e de finale d’Europa League.
Bollaert répond toujours présent
Cela peut paraître bateau, mais le public de Bollaert reste l’une des grandes forces du RC Lens. Toutes compétitions confondues, les Sang et Or restent sur 37 guichets fermés, soit l’équivalent d’une saison complète. Et si cette série pourrait prendre fin contre Monaco, à l’occasion du 32e de finale de coupe de France (7 janvier, 14h30), la performance restera remarquable. Si le chicoté n’est plus d’actualité, les joueurs souhaitant refermer la page de la saison dernière, la communion entre le public et son équipe demeure totale. Et ce n’est pas pour rien que Lens reste l’une des toutes meilleures équipes à domicile du championnat.
Romain PECHON
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
