Alors que les critiques et les constants peu reluisants se multiplient autour du RC Lens, Jonathan Gradit entend bien y mettre un terme pour retrouver la pleine solidarité lensoise.
Le moment ou jamais pour faire corps
« Ça fait cinq saisons que je suis au club, on sait que c’est un public exigeant » Arrivé en 2019, Jonathan Gradit connaît cette exigence à la lensoise. Celle-ci s’est inévitablement renforcée la saison passée – période dont le défenseur ne veut plus entendre parler – et maintenant que la folie de 2023 est retombée, place aux difficultés de 2024 et à ses conséquences. C’est un club qui est à part, donc nos supporters sont à part et il faut s’attendre à ce genre de réactions. « Faire abstraction des critiques, c’est compliqué puisqu’on nous pose souvent la question », sourirt l’ancien Caennais, qui rappelle que même « Seko Fofana a été le premier à être critiqué à un moment donné ».
S’il le regrette à demi-mot, Jonathan Gradit comprend néanmoins l’état d’esprit des supporters. « Bien évidemment qu’ils peuvent, à juste titre, critiquer des personnes importantes. Peut-être qu’on n’a pas toujours été au niveau, conçoit-il. Mais il faut aussi profiter d’avoir des joueurs et un coach de ce calibre au club. » Positif au sujet du contexte lensois, Jonathan Gradit préfère « aussi voir le verre à moitié plein » dans les tribunes. « Il y a des matches où on a manqué de certaines choses qui ont procuré de la frustration aux supporters, mais je me rappelle du match contre Arsenal à domicile (2-1), s’enthousiasme le défenseur de 31 ans. Avec des supporters différents, dans une ambiance différente, on n’aurait peut-être tenu jusqu’à la fin et remporté ce match. »
Et il entend bien capitaliser sur cet exploit pour retrouver l’union sacrée qui a si longtemps fait la force des Sang et Or : « Je sais qu’on n’a pas tout bien fait, mais on a vraiment besoin d’eux. Oui, il y a peut-être des réactions disproportionnés. Mais c’est un club populaire avec des gens qui vivent pour ce club. Il va falloir que tout le monde tire dans le même sens pour qu’on arrive à décrocher quelque chose de fantastique. Ce serait une deuxième saison avec la Coupe d’Europe. Après la cinquième journée, vous, moi, les supporters, on aurait tous signer directement si on pouvait attraper cette sixième place. Si l’objectif commun est acquis, on sera tous très contents. » Première réponse de Bollaert et de ses 38 000 pensionnaires attendue ce vendredi, contre Lorient.
Source : RC Lens
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