Ancien supérieur de Franck Haise, à l’époque où il était directeur sportif du RC Lens, Eric Roy a gardé un très bon souvenir de sa collaboration avec le Normand, qui était à l’époque de la tête de l’équipe réserve des Sang et Or. Et sans l’intervention de l’actuel entraîneur de Brest, l’histoire aurait été bien différente. Explications.
Sa relation avec Franck Haise
« Je connais Franck, parce qu’on a travaillé ensemble à l’époque où j’étais directeur sportif du RC Lens. Il s’occupait de la réserve, je voyais son travail que je trouvais très intéressant pour la post-formation. Je voyais que c’était un bon technicien, de là à imaginer sa trajectoire, je pense que même lui ne l’imaginait pas. Ce métier est aussi fait de surprises, d’opportunités. Il a su saisir sa chance à un moment donné. Il s’est retrouvé à la tête de l’équipe et en deux matches en Ligue 1.
C’était quand même une histoire assez incroyable, alors que quelques mois auparavant il me demandait de le laisser partir pour venir l’adjoint de Luka Elsner en Belgique. Je ne l’ai pas laissé partir. Comme quoi, les histoires sont quelques fois belles. On a rediscuté quand on a pu se croiser. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. C’est un bon technicien. C’est comme avec les joueurs, il faut avoir l’opportunité d’exercer, de se challenger. On voit ce qu’il a pu construire avec le RC Lens est assez extraordinaire. »
L’évolution du RC Lens depuis son départ
« Je les ai laissés à la porte de la Ligue 1, aujourd’hui ils sont en Champion’s League. C’est difficile de ne pas parler de belle évolution. Au tout départ, il y a un peu de fierté d’avoir participé à leur renouveau. Ensuite, il y a eu une déception de mon côté de ne pas avoir pu aller au bout de mon projet avec ce club. Le club a été dans l’obligation de mettre en place un plan social pour rééquilibrer les comptes. J’en ai fait partie. Ils ont fait des économies et sont repartis de plus belle. C’est une formidable aventure que j’ai vécue là-bas pendant deux saisons. Depuis mon départ, ils ont évolué, progressé, sportivement et à tous les niveaux pour en être là aujourd’hui. Cela doit être, pour beaucoup, un modèle à suivre. »
Source : Stade Brestois
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport