A l’instar du RC Lens la saison dernière, Brest bouscule l’ordre établi cette année en étant le dauphin du PSG après 24 journées de championnat. Une performance qui n’est pas totalement surprenante pour Franck Haise, qui s’attend donc à souffrir samedi (21 heures) à l’occasion de la 25e journée de Ligue 1.
Le souvenir du match aller
« Au vu de la première mi-temps, des 44 premières minutes, c’est un match qui aurait pu nous lancer parfaitement dans cette saison. Cela n’a pas été le cas, on a fini par le perdre avec deux penalties, une expulsion qui l’était moins, qui avait été ensuite annulée. Dans la foulée, on avait eu un début de saison très difficile, avec un point au bout de cinq matches. Pour autant, on a de la personnalité et depuis ce cinquième match, on est la deuxième équipe de Ligue 1 avec 38 points en 19 matches, soit 2 points par match. J’aurais aimé qu’on en prenne un peu plus dès le départ, mais je ne sais pas si on en aurait pris autant derrière. La réalité est celle-ci. C’est la vie de notre saison. Comme on ne peut pas revenir en arrière, ce qui m’intéresse surtout ce sont les dix matches restant, à commencer par celui de Brest. »
C’est comme à Lens, il y a beaucoup d’alignements et de circuits courts. Ce qu’ils vivent est totalement mérité, notamment pour Eric (Roy).
Brest, un parcours similaire au RC Lens l’an passé
« Comme ce qu’on a vécu l’an passé, ce qu’ils vivent depuis 24 journées, c’est extraordinaire, presque exceptionnel. Dans le passé, à Lens, il y avait déjà eu des saisons meilleures en termes de classement. Ils vivent une saison extraordinaire, mais honnêtement entièrement méritée. On ne fait pas 46 points en 24 journées par hasard. L’an dernier, on a fait 2,21 point de moyenne sur toute la saison. J’ai regardé pour ne pas dire de bêtise. Ils le méritent, ils font une saison où ils sont forts quand il faut être forts. Ils savent travailler en attaque placée, en attaque placée directe, en transitions. Ils sont forts sur les phases arrêtées. Ils ont un noyau de 15 joueurs qui jouent et ce sont quasiment les mêmes que l’an dernier. Ils ont une continuité de qui était déjà bien fait depuis l’arrivée d’Eric Roy. Je pense et je suis convaincu qu’ils vont aller au bout, en restant sur le podium, et en Ligue des Champions. »

La réussite d’Eric Roy
« C’est bien que des entraîneurs français, qui ont connu des parcours différents, pas linéaires, montrent la qualité dans le projet de jeu, le management, le côté fédérateur. Pour Eric, j’ai eu la chance de le connaître pendant quelques temps au club, il avait un autre rôle, il mérite amplement. C’est comme à Lens, il y a beaucoup d’alignements et de circuits courts. Ce qu’ils vivent est totalement mérité, notamment pour Eric. »
Source : RC Lens
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport