Alors qu’il pensait terminer la saison avec Przemyslaw Frankowski, Will Still a finalement dû se résoudre à perdre l’un de ses meilleurs joueurs depuis le début de saison. Un départ inattendu qui s’inscrit dans un mercato d’hiver aux allures de véritable saignée. Pour autant, l’entraîneur du RC Lens se veut optimiste pour la suite, bien que conscient du travail à fournir pour maintenir un niveau de performance élevé.
Le départ de Przemysław Frankowski
« J’ai communiqué après le match à Nice que Frankie n’allait pas partir. C’était la position du club à l’instant-T. Le lendemain, on m’a fait part de la décision de le vendre, parce que l’offre financière correspondait à ce qui était attendu. Frankie avait aussi envie de partir. C’est toujours embêtant de perdre des bons joueurs, pour tout coach au monde. Ce n’est jamais la situation idéale. Il y a eu une nécessité au sein du club, je le savais. Je n’ai plus trop envie de parler de tous les joueurs qui sont partis. Je pense que tout le monde est conscient des noms qui sont partis et les clubs vers lesquels ils sont partis. Je veux juste me concentrer sur les joueurs dans le vestiaire à l’heure actuelle et les 13 matchs qui restent. Tout ce qui est en dehors de ça, je ne le contrôle pas et je n’ai pas envie de le contrôler.
Un nouveau « départ » pour le RC Lens
« Le mercato hivernal est souvent un mercato d’ajustement, là ça a plus ressemblait à un mercato d’été. On a perdu pas mal de joueurs et de nouveaux sont arrivés. Il y a une nouvelle page, un nouveau chapitre à écrire, un nouvel équilibre à trouver au sein de l’effectif. La donne a changé, les choses ne sont plus tout à fait les mêmes. Je vais me concentrer sur la suite. Tant qu’on arrive à recréer une dynamique, c’est le plus important. C’est ce que je vais essayer de faire. Il faut s’unir tous ensemble, surtout avec les supporters. On sait que jouer à domicile, avec un 12e homme, ça fait une différence folle. On va charbonner, se battre, être pragmatique, en représentant l’identité du club. »
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport
