Parmi les recrues du RC Lens les plus attendues l’été dernier, aussi bien pour le montant investi (20 millions) que pour son statut de successeur de Seko Fofana dans le coeur du jeu, Andy Diouf a vécu une première partie de saison contrastée. Reconnaissant avoir traversée « une période compliquée », le milieu de terrain veut désormais entretenir sa belle dynamique du début d’année civile.
Une période difficile à traverser
Ce n’est jamais agréable de moins jouer, on est tous compétiteurs, on a envie de jouer, tout le temps. J’ai essayé de le prendre du bon côté, de bien travailler à l’entraînement. J’ai plutôt bien commencé, après j’ai moins joué. Je découvre aussi un nouveau championnat, c’est la première fois que j’ai vraiment du temps de jeu en Ligue 1. C’est un groupe avec des repères, des principes de jeu forts, un groupe rodé. Cela demande du temps pour bien assimiler tout ça. J’ai aussi mis un peu de temps à digérer le transfert, le changement d’équipe. Beaucoup de paramètres sont entrés en jeu. Maintenant, je n’ai pas douté. J’ai confiance en moi, en mon coach, je sais que ça reste le bon projet pour moi. Je me sens bien ici. »
Une nouvelle dynamique à entretenir
« Quand tu as des périodes un peu compliquées, tu te renfermes sur toi-même, tu oublies de prendre un peu du plaisir. « Il y a eu une phase avec un peu moins de temps de jeu. Cela m’a permis de digérer la première partie de saison, de bien travailler à l’entraînement sur tout ce que le coach me demandait, de retrouver du rythme et du plaisir à jouer. Je retrouve le plaisir et cela se voit bien sur le terrain. J’avais à coeur de bien démarrer cette deuxième partie de saison et j’espère que ça va continuer. »
La pression de l’après Fofana ?
Peut-être que j’ai voulu trop en faire, faire bien. Après je ne me mets pas la pression par rapport au fait de remplacer Seko Fofana, parce qu’on a des similitudes dans le jeu. C’est très différent. Déjà, c’était le capitaine du RC Lens, ça ne se remplace pas. C’est un joueur expérimenté, qui a 28 ans. On a beaucoup de différences et je n’avais pas forcément de pression par rapport à ça. »
Sa place au sein l’équipe
« Je me sens plutôt bien, c’est un jeu qui est en accord avec mes qualités. Il faut de l’audace, aller de l’avant, prendre des risques, combiner, faire des courses. Je me sens très bien dans ce jeu. Maintenant, cela demande aussi de prendre des repères, des automatismes avec les partenaires. Aujourd’hui, j’ai eu le temps de digérer tout ça et de prendre mes automatismes avec mes nouveaux coéquipiers. »
Une intégration réussie en dehors du terrain
« Quand on va à Bollaert, on sent un engouement, ils sont toujours derrière nous, ça nous pousse qu’on fasse de bons matches ou de moins bons matches. Cela donne envie de surpasser. Je me sens aussi bien dans la ville, qui est à côté de la région parisienne, dont je suis originaire. Pour ma famille, ça permet de venir me rendre visite. Dans tous les aspects, je me sens bien. »
L’Europe en ligne de mire
« Pour aller très haut, il faut continuer sur le fait de jouer en équipe. C’est ce qui fait notre force aujourd’hui. On est tous ensemble, on va vers le même but. Je suis persuadé qu’on peut atteindre l’Europe, ce qui reste l’un de nos objectifs. »
Source : RC Lens
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport