En pleine bourre depuis le début d’année 2025, Ousmane Dembélé représentera l’arme numéro une du PSG face au LOSC, samedi (21h05). Bruno Genesio, qui l’a bien suivi durant toute sa carrière, et Benjamin André, qui l’a connu à Rennes, décryptent la transformation de l’attaquant parisien.
Ousmane Dembélé, danger principal d’un PSG à son diapason
Et dire que le LOSC devra être aux aguets de toutes parts. « Ils sont tous à surveiller, sourit Bruno Genesio quand il lui est demandé si Ousmane Dembélé est le principal danger du PSG. Il en fait partie, mais il n’y a pas que lui. Désiré (Doué) est aussi en train de montrer l’étendue de son talent. (Bradley) Barcola, c’est pareil. Kvara’ (Kvicha Kvaratskhelia), (Gonçalo) Ramos.. Au milieu, c’est pareil, ils ont beaucoup de qualités. » Une liste à n’en plus finir, mais bien dominée par la dynamique resplendissante de l’international français (53 sélections, 6 buts).
Replacé dans un rôle de numéro 9, “Dembouz” ne cesse d’impressionner en 2025. Auparavant raillé pour ses lacunes à la finition, l’ancien du Barça en est déjà à 17 buts (!) sur l’année civile (12 matches disputés). « Il y a une vraie progression dans son jeu, il a une efficacité à la fois sur les dernières passes et à la finition qui est peut-être un peu nouvelle, note Bruno Genesio. Je crois que cela vient d’abord de son travail personnel mis en place, mais aussi de l’exigence du coach (Luis Enrique) depuis le début de saison. Il savait qu’il y avait un gros potentiel chez Ousmane, je pense qu’il a une belle part de responsabilités dans le fait que Dembélé montre beaucoup de bonnes choses aujourd’hui. Même si c’était déjà le cas avant, on sent qu’il a franchi un palier, notamment dans l’efficacité. »
Benjamin André, qui l’a côtoyé à Rennes quand l’attaquant de 27 ans débutait sa carrière dans le monde professionnel, se souvient : « Quand il est monté (en équipe première) et qu’il a commencé à jouer avec nous, il a été ultra-décisif (17 buts et passes décisives en 26 matches de Ligue 1). Dès qu’il jouait, il marquait. Il avait mis un triplé dans le derby contre Nantes (en mars 2016, 4-1). Il avait des qualités incroyables mais une mentalité un peu à part dans le football. Il est très foufou, très jovial et un peu déconnecté. Je pense qu’il lui fallait un déclic, et une fois le déclic fait, c’est un joueur extraordinaire. Il a les deux pieds, il est très bon dans l’instinct. Sa finition, ce n’était qu’un déclic et je pense que ce n’était que passager. À Dortmund aussi, il a mis pas mal de buts, même si à Barcelone… Avec ses qualités et son déclic, bien sûr qu’il va faire mal ». Et le LOSC, à l’avant-veille d’un déplacement ardu au Parc des Princes, en est bien conscient.
Source : LOSC
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