PSG - LOSC [J21] : les notes du match

Rarement en mesure d’inquiéter le PSG, le LOSC est logiquement tombé à Paris (3-1), ce samedi. Plombés par des erreurs et des lacunes individuelles trop importantes, les Dogues n’ont, dans l’ensemble, pas été à la hauteur de l’évènement. Découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour la 21e journée.

Les satisfactions :

Malgré les trois buts encaissés, Lucas Chevalier (6) a encore montré l’étendue de son talent. Exempt de tout reproche ou presque sur les trois buts, il a sauvé les meubles à plusieurs reprises grâce à des arrêts assez impressionnants (45+2′, 55′, 73′, 76′, 86′), en plus de se montrer assez serein à la relance sous la pression majuscule du PSG (27′). En bref, une nouvelle prestation de bonne facture qui n’aura cette fois pas suffi.

Malgré l’opposition d’un Randal Kolo Muani relativement inspiré et d’un Bradley Barcola remuant à son entrée, Tiago Santos (6) a tenu son rang. Assez solide défensivement (14′, 24′, 26’…), le Portugais est surtout à l’origine de l’ouverture du score du LOSC. Son excellent travail technique sur le côté droit fait plonger Lucas Beraldo et lui permet de servir – avec un peu de réussite – Yusuf Yazici (0-1, 6′). Dans la lignée de dernières semaines très convaincantes et plutôt régulières.

Les déceptions :

Si solide cette saison, Alexsandro (2) a véritablement coulé à Paris. Pas aidé par une gêne au pied, le Brésilien l’a payé au prix fort : il se troue d’abord sur le pressing parisien (1-1, 10′), puis prolonge malencontreusement le centre de Ruiz vers son but (2-1, 17′). Pas loin de définitivement sombrer en se faisant facilement surprendre par Mukiele, mais heureusement sauvé par Chevalier (55′). Du reste, il aura aussi subi la loi des jambes de feu d’Ousmane Dembélé, avant de passer à une tête plus précise de redonner espoir aux siens (88′). Mais rien n’aura tourné dans le bon sens.

Le poids des années se fait malheureusement et logiquement ressentir pour Ismaily (3), d’autant plus face à un Ousmane Dembélé des grands soirs. Dépassé par la vivacité et vélocité de l’ailier français, le Brésilien a grandement souffert défensivement tout en affichant un apport offensif limité. Bradley Barcola le dépose notamment sur le troisième et dernier but parisien, le tout avec une facilité assez déconcertante (3-1, 80′).

Méconnaissable depuis la Coupe d’Afrique des Nations, Nabil Bentaleb (3) n’a pas relancé la machine qu’il était avant son séjour en Côte d’Ivoire. L’Algérien, rayonnant au match aller, a cette fois affiché des difficultés criantes à la construction du jeu, subissant le pressing parisien et ne parvenant quasiment jamais à se mettre face au jeu. Son influence sur le jeu du LOSC aura, de facto, été moindre, et le milieu lillois est même passé tout proche de la correctionnelle sur cette perte de balle axiale que Marco Asensio ne parvient pas à faire fructifier (55′).