Avec une seule victoire sur ses neuf derniers matches de championnat, Montpellier ne compte plus que deux points d’avance sur la zone rouge avant d’affronter le LOSC, dimanche (15 heures) à l’occasion de la 19e journée de Ligue 1. Un match que Michel Der Zakarian aborde avec prudence et sans de nombreux éléments défensifs.
Un groupe amoindri à Montpellier
Comme beaucoup de clubs de Ligue 1, Montpellier n’est pas en reste en ce qui concerne les joueurs actuellement avec leur sélection nationale, que ce soit pour disputer la CAN ou la Coupe d’Asie. Cela concerne Enzo Tchato (Cameroun), Issiaga Sylla (Guinée), Kiki Kouyaté et Falaye Sacko (Mali), Dimitry Bertaud (RD Congo) ou bien encore Moussa Al-Tamari (Jordanie). Un secteur défensif qui aurait également pu être impacté par l’absence de Maxime Estève, annoncé sur le départ mais qui devrait être de la partie contre le LOSC, dimanche. L’autre incertitude concerne Tanguy Coulibaly, arrivé au club en décembre, touché à l’épaule.
Le LOSC, un gros défi pour Montpellier
« Le match de coupe de France a redonné de la confiance aux attaquants, de la confiance au groupe. Après, on ne va pas avoir le même adversaire devant nous. Le LOSC, c’est très costaud, ça défend très bien, ça attaque bien. Il va falloir qu’on soit bon dans tous les registres. Il faudra répondre présent dans ce qu’ils vont nous proposer, être bons avec le ballon, techniquement, dans les déplacements et leur faire mal à travers notre jeu. Lille avait déjà le même jeu de position l’an dernier, les mêmes joueurs, si ce n’est Bentaleb au milieu de terrain. »
Une réaction attendue après Brest
« Il n’y a pas de revanche à prendre. Les joueurs ont revu le match, ce qu’on a fait. Il faut simplement que tout le monde élève son niveau individuellement pour que le collectif soit fort. Quand on est sur le terrain, on a un jeu de position, chacun à son rôle à remplir et il faut que tout le monde le fasse bien. Cela ne dépend pas que d’un joueur. C’est ce qu’on a très mal fait à Brest, où on a fait que reculer, on n’a pas défendu en avançant. On a subi. Si tu laisses 50 ou 60 centres à l’adversaire, il finit par claquer des buts. »
Source : MHSC
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport