Club de Ligue 1 qui réagit le mieux après avoir perdu derrière le PSG, le LOSC démontre une force de réaction salutaire depuis plus d’un an et demi. À l’aube du derby du Nord, qui fait suite à un revers contre Nantes, Bruno Genesio décrypte cette capacité de rebond.
Le LOSC imperturbable dans la défaite
Avec 10 victoires en 12 matches depuis le début de la saison 2023-2024, le LOSC a remporté 83% de ses matches de championnat post-défaite en Ligue 1. Sur la même période, seul le PSG fait mieux (2/2, 100%), et la dynamique ne s’est pas estompé quand Paulo Fonseca a laissé le flambeau à Bruno Genesio. Mais comment expliquer cette force de réaction après les déceptions ? « C’est difficile de l’évaluer, embraye Bruno Genesio. Je pense qu’on a d’abord un groupe composé de bons joueurs. Cela aide pour être capable de rebondir après un échec. On a aussi un groupe qui est fort ensemble, qui fait preuve d’un état d’esprit irréprochable dans l’envie de faire les efforts et de faire les choses ensemble. Cela peut expliquer notre capacité à réagir après une défaite. »
Au-delà de l’état d’esprit, celui dont le bilan après les défaites en 2025 est immaculé avec 3 victoires en 3 matches – 3 sur 5 sur l’ensemble de la saison, contre 7 sur 7 la saison passée pour Fonseca – souligne aussi « une équipe qui défend bien, qui concède peu d’occasions, qui prend peu de buts. Si on enlève le match contre Paris (4-1) et le match contre Strasbourg ici (3-3), on a quand même une défense très solide. On a la deuxième défense du championnat. On sait que c’est important pour gagner des matchs d’avoir une solidité défensive qui est liée à la qualité des joueurs qui composent la ligne défensive, mais aussi à notre bloc équipe et à la volonté de tous de travailler dès la perte de balle, de nos attaquants jusqu’à Lucas Chevalier qui nous a fait gagner beaucoup de points cette saison. » En réussite lors des derbies qui lui tiennent tant à cœur, Lucas Chevalier est de nouveau attendu comme le cœur de la réaction du LOSC face au RC Lens, dimanche (20h45).
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
