Régulièrement sauvé par ses montants, l’Amiens SC est également l’équipe qui a obtenu le plus de penaltys depuis le début de saison. Deux facteurs décisifs qui ont fait basculer plus d’un match du bon côté jusqu’ici. Simple facteur chance ou réussite provoquée ?
L’Amiens SC et les poteaux, une histoire d’amour
Si Régis Gurtner est auteur d’un gros début de saison, l’Alsacien peut également compter sur le brin de réussite qui accompagne souvent les grands gardiens. Du poteau de Joachim Eickmayer à celui de Jean-Philippe Krasso en passant par la barre transversale de Yonis Njoh, le gardien de but de l’Amiens SC a déjà été sauvé par ses montants à sept reprises depuis le début de saison. « C’est une réussite qu’on n’avait peut-être pas la saison dernière. Tant mieux pour nous », en sourit Sébastien Corchia.
« S’ils frappent sur les montants, c’est peut-être aussi parce qu’on bouche des angles pour leur rendre la vie difficile, poursuit le latéral amiénois. C’est une réussite qu’on prend avec plaisir, il faut que ça continue. Il ne faut pas non plus en abuser. » « La réussite est toujours provoquée, juge Omar Daf. Après, si Régis peut continuer à souffler sur les ballons pour que ça se décale de quelques centimètres, on ne va pas se gêner. »
« On met aussi tout en oeuvre pour que ça se passe bien. On fait beaucoup d’efforts sur le terrain », rappelle Corchia. « Ce que je dis aux joueurs, c’est que les deuxièmes ballons, les contres favorables, toutes ces situations-là, il n’y a pas de hasard, il faut les provoquer, surenchérit Daf. Pour ça il faut s’engager et être dans les zones de vérité. Maintenant, il faut continuer. »
Une dynamique de la réussite à entretenir
En y ajoutant des penaltys parfois généreusement sifflés en sa faveur – comme le tout premier obtenu par Louis Mafouta contre Rodez ou celui provoqué par Frank Boya contre Ajaccio – et ceux oubliés dans sa propre surface de réparation, Amiens est tout simplement l’équipe ayant le plus de coups du sort en sa faveur sur les onze premières journées de championnat. Sans réelle explication rationnelle ? « Pour moi, ça vient de l’énergie qu’on peut dégager », estime Omar Daf.
« C’est important d’avoir un groupe avec des joueurs investis à 100%. Des joueurs qui prennent plaisir à être ensemble et qui viennent pour un projet. Quand les ondes sont positives, ça se diffuse sur l’ensemble du club, constate le coach amiénois. Et les gens qui sont autour du club nous partagent aussi cette énergie. C’est ce qui nous permettra d’avancer et d’avoir cette réussite qui fait basculer les matchs du bon côté. »
« De voir que ça tape le poteau et que ça ressort, ça met un coup de boost supplémentaire, avoue Sébastien Corchia. Cela met aussi une petite piqûre de rappel, pour être plus concentré. Dès qu’on laisse un peu d’espace, sachant qu’on joue de très bons joueurs, ça peut frapper à tout moment. Cela peut aussi renforcer la vigilance. » Histoire de ne pas dépendre d’un poteau capricieux ou d’un coup de sifflet soudainement en sa défaveur.
Romain PECHON
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
Gurtner 2 grosses erreurs, il nous fait perdre un point précieux contre Metz avec une relance sortie de je ne sais ou, il fait une passe plein axe a un adversaire et une nouvelle fois contre Dunkerque ce qui apporte le second but, franchement il me déçoit parfois certainement un manque de concentration, mais je ne vais pas cracher sur lui car pendant des années il a tenu l’ ASC a bout de bras, mais pour le prochain match je ferai jouer soit Sauvage ou Rongier, je voterai pour le secons vu que c’ est certainement celui qui sera choisi pour jouer le 7é tour de la coupe de France face a Fleuris Mérogis