En pleine bourre depuis quelques semaines, le Pau FC reçoit une fébrile équipe du VAFC ce mardi (20h45) à l’occasion de la 17e journée de Ligue 2. Et si les dynamiques contraires laissent présager d’une rencontre à la guise des Palois, Nicolas Usai, élu entraîneur du mois par le site MaLigue2, se veut prudent et souligne le danger que peut représenter VA.

Le VAFC plus dangereux qu’il n’y parait ?

« C’est une équipe qui a changé d’organisation depuis deux matches. Je ne peux pas dire dans quelle organisation elle va se présenter. C’est une équipe qui a des intentions de jeu, avec des relances assez courtes comme Dunkerque et Concarneau. Qui est en manque d’efficacité offensive avec une assise défensive assez solide. Elle sort d’un match nul contre Annecy où il n’y a pas eu d’occasions, mais c’est une équipe solide qui ne s’attendait pas, peut-être, à se retrouver dans une telle situation à l’issue de la seizième journée.

Il y a toujours de la méfiance par rapport à ces matches-là. On a vu qu’avec Dunkerque, qui était dans une position relégable, il y a quand même des joueurs de qualité. Les matches se jouent sur des détails. Pour nous, l’important est de retrouver de la fraîcheur et de la fraîcheur mentale. Mentalement, c’est dur de switcher à chaque fois 24 heures après sur l’adversaire qui arrive. L’idée, c’est de régénérer sur le plan athlétique et mental sur les 48 heures. »

La récupération, la grande interrogation

« C’est toujours plus facile de récupérer quand on a des résultats positifs, mais on sait que l’équilibre est fragile et qu’il faut mettre des ingrédients bien particuliers pour avoir l’ambition de gagner un match. Bien entendu qu’on a envie de continuer. On a un dernier match avant la parenthèse Coupe de France. Notre volonté est de rester dans le top 5 à l’issue du match. »

L’absence de clean sheet, un problème ?

« Encaisser un but face à Valenciennes serait-il une contre-performance ? S’il y a victoire au bout, non. S’il y a 8 à 7, je serais content. On a présenté l’équipe de VA ce matin (lundi matin, ndlr) en vidéo (aux joueurs, ndlr). On a bien entendu étudié l’adversaire. Mais ce qui m’importe, c’est de savoir l’état de fraîcheur de certains joueurs car ça demande beaucoup d’efforts. La question, c’est de faire démarrer l’équipe qui est dans les meilleures dispositions par rapport à l’état de fatigue des uns et des autres. »