OM - RC Lens : Ryan en patron, Saïd trop peu visible

Après un match fou, le RC Lens a arraché la victoire face à l’Olympique de Marseille (0-1), ce samedi au Vélodrome. De 3 à 8, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 25e journée de Ligue 1.

Les satisfactions

Il est l’homme qui a permis au RC Lens de garder la tête hors de l’eau, Mathew Ryan (8) est l’auteur d’un match fou ! Le portier lensois réalise quatre arrêts décisifs (21’, 30’, 83’, 86’) qui permettent aux Sang et Or de rester dans la rencontre. Présent dans le domaine aérien sur les coups francs et les corners, l’Australien a également montré plus de sérénité dans ses relances aux pieds que lors des rencontres précédentes.

C’est le lion de l’atlas qui permet au RC Lens de repartir de Marseille avec les trois points, Neil El Aynaoui (7) est l’unique buteur de la rencontre (90’+4). Auteur d’une première partie de saison plus compliquée, diminué par les blessures, le milieu marocain est le patron du Racing Club de Lens ce soir. Présent à la gestion du tempo, pour faire remonter le bloc ou encore remotiver les troupes, El Aynaoui avait des airs de capitaine.

Pour sa première titularisation en Ligue 1, il a totalement cadenassé son vis-à-vis. Juma Bah (6) a rendu le match impossible à vivre pour Amine Gouiri, l’attaquant de Marseille. À seulement 18 ans, le défenseur prêté par Manchester City s’est imposé comme le roc défensif empêchant l’Olympique de Marseille d’entrer dans sa surface.

Les déceptions

Invisible durant une bonne partie de la rencontre, Wesley Saïd (3) réalise, une nouvelle fois, une rencontre compliquée. Bien que cadenassé par la défense de l’Olympique de Marseille et peu servi, l’attaquant lensois n’a pas bonifié la plupart des ballons lui étant adressés. À l’image de son loupé énorme, seul face au gardien, où il n’arrive pas à se décider entre tirer ou faire la passe à son coéquipier (58’).

Le capitaine du soir n’a pas retrouvé son niveau d’antan. Les lacunes de Florian Sotoca (4) commencent à se voir de plus en plus sur les terrains de Ligue 1. Malgré une bonne prestation face au Havre, il a confirmé à Marseille qu’il n’était pas l’homme aux multiples poumons qu’il a pu être.

Mathieu LANGLET