Fier du travail accompli après la victoire au Havre (1-3) synonyme de qualification directe en Ligue des champions, Roberto De Zerbi est revenu sur la gestion de son groupe. En évoquant la fameuse mise au vert à Rome, la prétendue mutinerie début avril et la pression inhérente à l’OM.
L’OM a « fait quelque chose de grand » selon De Zerbi
Explosif sur son banc et souvent fermé devant les médias, Roberto De Zerbi était surtout soulagé après la victoire au Havre (1-3), samedi soir, dans un match mouvementé sur et en dehors du terrain (interruption à la 64e minute après un mouvement de foule). « Ce n’est pas fini, on doit encore finir 2e, pointait-il tout de suite en référence à Monaco, troisième à un point. La Ligue 1, c’est difficile. Combien de joueurs on a changés, combien d’évolutions dans le jeu on a eues, combien de problèmes on a dû surmonter, combien c’est difficile à Marseille… Je crois qu’on a fait quelque chose de très grand. »
Et s’il n’a pas vécu une saison de tous les repos, avec des choix et un manque d’adaptation parfois critiqués, de grands moyens mis à disposition et un début de mutinerie rapporté dans la presse début avril, l’entraîneur italien peut aussi s’accorder le mérite d’avoir ramené le huitième de Ligue 1 en Ligue des champions. Et d’avoir produit un dernier coup de collier en plein sprint final, grâce au fameux “ritiro” du côté de Rome ?
La mise au vert pour tourner la page de la prétendue mutinerie
« Je crois que l’entraineur doit comprendre les moments déterminants, embraye-t-il. Au début de la saison, on avait des problèmes au Vélodrome, le ballon leur brûlait les pieds, on tremblait un peu, c’était dur. On en a parlé, on est restés ensemble, unis. Sans mettre le foot avant d’autres choses. On a dîné ensemble, passé beaucoup de bons moments ensemble. On s’est moins entraîné mais on a beaucoup travaillé sur l’union. »
Il n’y a jamais eu de mutinerie, il n’y a jamais eu de problème.
Roberto De Zerbi, entraîneur de l’OM
Et de conclure, toujours sur la gestion de groupe : « Ça s’est vu le terrain, on a vu que c’était une famille. Regardez (Adrien) Rabiot, (Pierre-Emile) Hojberg, (Mason) Greenwood… On a gagné. Voilà, c’est pour ça que j’ai pris la décision (du “ritiro“). Ce n’est pas vrai que les joueurs étaient contre moi. Ça m’a fait du mal (de le lire). Il n’y a jamais eu de mutinerie, il n’y a jamais eu de problème ». Et le retour en C1 devrait empêcher un nouveau départ d’incendie sur la Canebière qui sera, comme toujours, bouillonnante cet été.
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport