Président du LOSC depuis 2020, Olivier Létang est l’un des artisans de la remise sur pied du club nordiste. Une reconstruction qui a également dû passer par le centre de formation. Avec de jeunes joueurs qui ont explosé aux yeux du monde récemment, l’homme d’affaires de 52 ans ne se dit pas rassasié.
La formation, l’une des forces du LOSC
Alors qu’il se dit heureux de reprendre le championnat par un derby du Nord, Olivier Létang revient également sur la formation des Dogues dans une interview accordée à l’émission HORS JEU. Pour le président du LOSC, il est important de donner leur chance aux jeunes talents. « Un effectif c’est un mélange technique, tactique, physique, mental et de personnalité. Ça fait partie de notre projet de faire émerger des jeunes talents de n’importe quel âge. Ayyoub Bouaddi a été titularisé à 15 ans dans une compétition européenne. L’expérience ne s’achète pas. Si on a que des jeunes joueurs, il va nous manquer des joueurs avec de l’expérience, donc on a besoin de ce mixte. Ça fait partie de nos forces. »
Mais ces jeunes pépites du ballon rond n’apparaissent pas d’un seul coup. L’homme d’affaires de 52 ans assure que c’est un travail de longue haleine avant de voir éclore ces joueurs. « On a un projet global de performance, qui touche toutes nos équipes, des professionnels au centre de formation. De nouveaux arrivent et on travaille beaucoup avec les équipes pour qu’il y en ait d’autres qui émergent. Un Leny (Yoro), un Lucas (Chevalier), un Ayyoub (Bouaddi), ils apparaissent (d’un coup) au grand public mais ce n’est pas comme une fleur ou un champignon qu’on arrose et qui pousse directement. Avant il y a trois ans de travail. Il y a des doutes, des interrogations, un développement physique, personnel. On est heureux quand ça se concrétise par des garçons comme ça (précédemment cités) qui arrivent. J’attends les prochains. »
Je veux qu’on soit différents dans tout ce que l’on fait
Olivier Létang
Pour Olivier Létang, les Rouge et Blanc tiennent, certes, leurs prodiges d’aujourd’hui, mais il ne faut pas oublier ceux de demain. « On fait partie des pays où les jeunes joueurs sortent assez tôt. On a joué à Dortmund en huitième de finale de Ligue des champions avec Ayyoub Bouaddi 17 ans, Ethan Mbappé 18 ans, Ngal’ayel Mukau 20 ans, Hakon Haraldsson 21 ans. On a déjà des jeunes joueurs (prometteurs) mais je veux qu’on soit différents dans tout ce que l’on fait et y compris sur la formation. Je veux qu’on accompagne des jeunes talents pour les emmener vers l’équipe professionnelle. Je veux qu’il y en ait plus. » Une envie de toujours voir plus loin de la part du président des Dogues.
Crédits photo : Gwendoline Le Goff/Icon Sport
