OL - VAFC : Knockaert a essayé, Lilepo n'a pas existé - les notes du match

Tout proche d’un gros coup en fin de première période, avec notamment un Anthony Knockaert qui ne s’est pas caché, le VAFC a finalement dû s’avouer vaincu contre Lyon (3-0). Découvrez nos notes après cette frustrante demi-finale de coupe de France.

Les satisfactions

Ménagé contre Saint-Etienne, Anthony Knockaert (5) avait évoqué la nécessité pour le VAFC de faire le match de sa vie à Lyon. S’il serait disproportionné de dire que l’ancien joueur de Fulham a tenu sa promesse, il a en tout cas tout mis en oeuvre pour ne pas connaître une nouvelle désillusion en demi-finale, cinq ans après une élimination en FA CUP contre Manchester City. Rare, pour ne pas dire unique, joueur nordiste pouvant rivaliser techniquement avec les Lyonnais, le natif de Roubaix pensait même avoir délivré une passe décisive sur le but refusé à Sirine Doucouré. La faute à une légère faute de son partenaire au début de l’action. Comme l’ensemble de ses partenaires, il a fini par être gagné par la résignation.

Titulaire à la surprise au détriment de Sacha Bansé, Jean-Eric Moursou (5) n’a pas pris beaucoup de risques mais s’est montré plutôt appliqué. Surtout, le jeune Camerounais a fait preuve de beaucoup d’intelligence dans ses déplacements pour colmater les brèches, n’hésitant pas à coulisser dans la largeur pour apporter son aide à Allan Linguet par exemple. Beaucoup plus discipliné que face à Saint-Etienne, il a évité les petites fautes inutiles en ne se laissant pas emporter par sa fougue. Reste encore un gros déchet avec le ballon dès qu’il essaie d’allonger le jeu.

Titulaire surprise, plus d’un mois après son dernier match et alors qu’il n’était même pas annoncé dans le groupe, Allan Linguet (5) n’a clairement pas démérité. S’il a mis quelques minutes à entrer dans son match, Saïd Benrahma n’a finalement pas véritablement été dangereux. Et si Valenciennes a pris l’eau après l’ouverture du score, le latéral droit a tenu le choc jusqu’à sa sortie à vingt minutes du terme. Et comme un symbole, c’est son remplaçant (Yacine El Amri) qui perd le ballon sur le troisième but rhodanien.

Les déceptions :

Sans doute encore sous le choc du penalty imaginaire concédé quelques minutes plus tôt, suite à un duel pourtant tout à fait licite avec Alexandre Lacazette, Joffrey Cuffaut (3) est bel et bien fautif sur le deuxième but du capitaine rhodanien. Beaucoup trop léger, il laisse l’attaquant de l’OL pivoter autour de lui et ainsi se mettre dans le sens du but pour tromper Jean Louchet. Toujours aussi courageux, le Picard a tout de même fini par payer le poids des années (36 ans). A l’image du troisième but, où il est bien trop loin de Said Benrahma pour l’empêcher de décaler Rayan Cherki, passeur décisif pour Gift Orban.

Un temps annoncé piston droit du 5-4-1 utilisé par Ahmed Kantari depuis plusieurs matches, Glody Lilepo (3) a finalement bien joué un cran plus haut, dans un rôle plus naturel d’ailier. Malheureusement, cela n’a pas permis à l’international congolais de se mettre en valeur. Incapable de proposer des solutions dans la profondeur, très souvent déconnecté du reste du secteur offensif, il a tout de même eu le mérite de faire le travail de repli défensif. Cela reste tout de même trop léger pour exister dans ce genre de match.