Rapidement réduit à dix, le RC Lens a fait mieux que résister contre le Stade Rennais (0-0), avec notamment un Florian Thauvin resplendissant. De 6 à 8, découvrez nos notes après cette rencontre de la sixième journée de Ligue 1.
Le duo du match
C’est l’ensemble du collectif a répondu présent, un duo a marqué les esprits sur ce match. Alors que le scénario se complexifiait dès la première minute de jeu, Florian Thauvin (8) a accepté d’endosser le costume de soldat, en multipliant les efforts défensifs pour fermer son couloir. L’ancien Marseillais a aussi et surtout épaté sur le plan offensif. Dans tous les bons coups, initiateur de nombreuses attaques, il aurait pu terminer la rencontre avec trois ou quatre passes décisives sans la malchance ou la maladresse de ses coéquipiers (8′, 43′, 55′, 65′, 67′, 71′). Un véritable chef d’orchestre.
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A ses côtés, Ruben Aguilar (8) a multiplié les aller-retours dans son couloir, terminant avec pas moins de 29 sprints à haute intensité, plus haut total de la rencontre. Et si sa connexion avec Florian Thauvin, qu’il connaît depuis le centre de formation à Grenoble, saute aux yeux, sa science du déplacement et des appels est également mise en exergue avec un tel partenaire. Défensivement, il a également répondu présent en détournant notamment une frappe d’Anthony Rouault, non sans un brin de réussite (60′).
Les satisfactions
Dans la continuité de son bon début de saison, Mamadou Sangaré (7) a encore fait forte impression contre Rennes. Décidément sans complexe, l’international malien a même été tout proche d’ouvrir le score sur une tentative de lob depuis la ligne médiane (26′). Face à Seko Fofana, son illustre prédécesseur au RC Lens, l’ancien joueur du Rapid de Vienne a souvent donné le sentiment d’avoir un temps d’avance, en plus de se montrer intraitable dans les duels (12/15). Son gros volume de jeu et son abattage à la récupération ont été d’autant plus précieux en infériorité numérique.
Si le capitaine du RC Lens n’est pas forcément le joueur le plus impressionnant, il n’en reste pas moins précieux. Parfois brouillon mais ô combien volontaire, Adrien Thomasson (7) s’est lui aussi démultiplié aux quatre coins du terrain. Symbole d’une équipe lensoise déterminée à jouer le coup à fond en dépit d’un scénario défavorable, il s’est retrouvé plusieurs fois en position favorable après avoir accompagné les attaques. Il aurait même pu faire trembler les filets avec un peu plus de précision (8′, 58′). Il a clairement montré le chemin à suivre.
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Finalement très peu sollicité, Robin Risser (7) a tout de même répondu présent en réalisant les deux arrêts nécessaires devant Esteban Lepaul (70′, 84′). L’Alsacien est notamment impérial sur la deuxième tentative de l’ancien Angevin, en se couchant vite pour repousser la puissance demi-volée acrobatique du Rennais. Dans son couloir gauche, Matthieu Udol (7) s’est lui aussi parfaitement adapté au passage à quatre suite à l’expulsion de Jonathan Gradit (non noté). Et s’il n’a pas forcément eu le même impact sur la durée de la rencontre qu’un Ruben Aguilar, il aurait dû ouvrir le score sans un arrêt réflexe de grande classe de Brice Samba (27′).
Romain PECHON
Les notes de Stade Rennais – RC Lens :
Risser (7) – Gradit (NN), Baidoo (7), Sarr (7) – Aguilar (8) , Sangaré (7), Thomasson (7), Udol (7) – Thauvin (8), Edouard (6), Saïd (6)
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
