S’il est aujourd’hui adoré au LOSC, où il incarne un centre de formation de plus en plus performant, Lucas Chevalier aurait très bien pu porter le maillot du club voisin et ennemi intime : le RC Lens. Natif de Calais, le gardien de but de 22 ans a même grandi dans un environnement acquis aux Sang et Or.
Entre le RC Lens et le LOSC jusqu’à 13 ans
A l’approche du premier derby du Nord de la saison, Lucas Chevalier a accordé une interview au site officiel de la Ligue 1. L’occasion pour le très probable futur gardien de l’équipe de France et aujourd’hui dernier rempart du LOSC de revenir sur ses jeunes années et notamment la possibilité de rejoindre le RC Lens lors de ses jeunes années.
« Enfant, quand je jouais à l’AS Marck, c’est le RC Lens qui s’est d’abord manifesté et c’est là-bas que j’ai fait mes premiers tests dans un club professionnel. Mais j’étais très jeune, je devais avoir 8-9 ans, donc c’était trop tôt pour partir de la maison et j’ai continué dans mon petit club, se rappelle Lucas Chevalier. Le LOSC s’est manifesté quelques années plus tard et j’ai commencé à faire des tests à Lille, en parallèle de ceux que je continuais à faire à Lens même si ça devenait plus rare. »
Et le RC Lens a fini par sortir de manière définitive de l’équation. « Ils m’ont fait faire un test de croissance, une radio du poignet, et ils ont estimé que j’allais être trop petit. Pendant ce temps-là, je continuais les détections avec Lille. C’est vrai que je n’étais pas spécialement grand mais après avoir signé au LOSC, j’ai commencé à pousser et je prenais 10 centimètres par an. J’ai toujours apprécié le LOSC mais j’aimais le foot donc quand j’ai eu l’opportunité de faire des tests à Lens, j’ai accepté. Mais quand c’est devenu sérieux avec Lille, c’était encore mieux ! »
Une famille partagée entre Lensois et Lillois
Et ce même si une partie de sa famille aurait sans doute bien aimé le voir rejoindre le RC Lens à ce moment-là. « Maintenant, ça va mieux ! Mon frère a joué à Lens des U14 aux U16 mais il est supporter lillois désormais. Pareil pour mes parents, rassurez-vous ! Ils m’ont vu grandir avec le LOSC pendant toutes ces années et c’est le club de leur fils qu’ils supportent ! Ils viennent tout le temps au stade d’ailleurs. »
Pour autant, certains membres de sa famille sont restés fidèles au club artésien. « Il y a beaucoup de Lensois parmi mes oncles ou mes cousins et malheureusement, ils le restent (rires) ! Je sais qu’il y a deux matchs pendant la saison où je n’ai pas toute la famille derrière moi mais ça reste bon enfant, ça n’a jamais été la guerre ! » Mais simplement une rivalité qui fait le sel de ce genre de derby, assurément le match le plus attendu dans la famille Chevalier. Et pas seulement…
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport