Meilleure équipe de Ligue 1 la saison passée sur coups de pied arrêtés offensifs, le LOSC est toujours parmi le gratin dans l’exercice. Depuis l’arrivée de Bruno Genesio, les Dogues ont légèrement modifié leur approche, comme expliqué par Benjamin André.
Les CPA, toujours une arme forte du LOSC
Si la « patte Fonseca » ramène surtout aux souvenirs du jeu ambitieux et protagoniste prôné par le technicien portugais, avec des circuits de ressorties de balle et un modèle de pressing établis, sans doute Bruno Genesio n’était pas non plus mécontent de prendre en main l’équipe la plus performante sur coups de pied arrêtés. Pour preuve, la formation nordiste était celle qui avait marqué le plus de buts (16) sur cette phase de jeu en Ligue 1 la saison passée.
« On les a beaucoup travaillés ces trois dernières années, explique Benjamin André. Cette année, c’est un travail différent. On en fait peut-être un peu moins, mais on fait un peu plus de vidéo et de ciblage, c’est vrai. On a des bons joueurs de tête, qui sont costauds et qui s’engagent. L’engagement, c’est le plus important dans les coups de pied arrêtés. Ça ne se joue pas forcément la taille mais plutôt l’engagement qu’on met. Et nous, on a beaucoup de joueurs qui s’engagent. »
L’exercice 2024-2025, légèrement moins prolifique avec neuf buts en championnat, permet tout de même au LOSC de faire partie de l’élite : loin derrière Brest et ses 13 buts, seuls Strasbourg, Auxerre et Le Havre (tous à 10 buts) font mieux. Meilleur exemple dans l’exercice, Bafodé Diakité sera absent pour la réception de l’OM, dimanche. Mais Alexsandro, buteur à Angers sur cette phase de jeu le week-end passé, et les siens ont prouvé qu’ils avaient les armes pour compenser cette perte.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
