En position de frapper un grand coup en l’emportant à Rennes, le LOSC n’a pas tenu la distance (2-2), samedi. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 5e journée de Ligue 1.
Le LOSC a manqué d’essence dans le réservoir
Menant de deux buts à l’heure de jeu, grâce à Leny Yoro et Bafodé Diakité, le LOSC semblait se diriger vers son tout premier succès à l’extérieur depuis le mois de mai. Sauf que Rennes est parvenu à refaire son retard, profitant d’un endormissement nordiste et des traditionnelles lacunes dans le domaine défensif. De quoi déboucher sur un match nul, qui n’est pas un mauvais résultat en soi mais demeure bel et bien frustrant au regard de la physionomie de la partie.
Leny Yoro, héros…malheureux !
Auteur d’un très beau but, digne d’un avant-centre pour convertir l’offrande de Rémy Cabella et ainsi ouvrir le score, Leny Yoro a bien failli doubler la mise en coupant un nouveau coup franc de son meneur de jeu. Et si Steve Mandanda s’interposait cette fois-ci, Bafodé Diakité avait bien suivi pour doubler la mise. Impliqué sur les deux buts nordistes, le néo-international espoir (1 sélection) est malheureusement également présent sur le but égalisateur de Rennes, déviant la frappe d’Ibrahim Salah dans ses propres buts.
De la frustration pour Paulo Fonseca
S’il a apprécié le contenu, Paulo Fonseca ne pouvait faire autrement que de regretter la finalité du déplacement du LOSC à Rennes : « Je retiens les deux points perdus. Je suis frustré, les joueurs le sont aussi. Globalement, je suis satisfait du match que l’on a fait mais nous ne méritions pas de gagner, concède l’ancien entraîneur de l’AS Rome. On aurait pu marquer le troisième but et à la fin, Rennes, qui n’avait pas d’occasion, est revenu. Le football, ce sont des détails. Mais à la fin, nous n’avons pas bien défendu sur le premier but. Avec un peu de réussite, ils ont égalisé. Ce n’est pas facile de jouer à Rennes, c’est une très bonne équipe. »
Lucas Chevalier rejette la faute
Parmi les fautifs sur le but de Lorenz Assignon, permettant à Rennes de reprendre espoir, Lucas Chevalier estime n’avoir pas eu d’autre choix que de relancer de l’extérieur du pied. « On l’a vu en première mi-temps. À un moment, Doué me contre (sur un dégagement). J’ai la place du mort, je suis le joueur le plus à risques mais je trouve aussi la solution. C’est à double tranchant. Et des fois, quand on reçoit des balles compliquées… Je ne m’attends pas à recevoir une frappe sur le coup mais ce n’est pas sa faute à Ivan (Cavaleiro). Mais si on m’envoie des frappes, je fais comme je peux et faut être aussi ensuite au deuxième ballon. »
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
Personne ne parle de l’arbitre qui nous a finalement tués en ne sifflant pas le pénalty flagrant en notre faveur.