Si les fins de match mal gérées se sont multipliées en Ligue 1 ces dernières semaines, le LOSC affiche une solidité et une capacité à conserver le score à toute épreuve en Ligue des champions. Bruno Genesio a une piste pour expliquer cette faculté à se transcender.
Le LOSC plus en alerte en Ligue des champions
Quand le LOSC enchaînait les déconvenues de fin de rencontre en Ligue 1 face à Lyon (1-1), Nice (2-2) ou Montpellier, il restait impérial en Ligue des champions. Un double visage qui a de quoi intriguer, alors que la pression s’avère plus forte sur la scène européenne, où la lumière se fait plus vive. Pour autant, celle-ci est à double tranchant et les Dogues semblent l’avoir prise par le bon bout.
« Je pense que nous avons un groupe avec des joueurs d’expérience et des joueurs jeunes, que ce soit par l’âge ou par l’expérience au très haut niveau, expose d’abord Bruno Genesio, avant d’expliquer. Lorsque vous avez une crainte – et c’est le cas en Ligue des champions car vous jouez des adversaires de renom -, vous êtes beaucoup plus vigilants et concentrés. Ce qui évite les petits relâchements qui peuvent coûter très chers, contrairement au championnat face à des équipes dites plus faibles. Je pense que c’est une explication, mais il ne faut pas non plus que cela devienne une psychose. »
L’entraîneur du LOSC poursuit : « On va jouer notre 23e ou 24e match demain – je ne sais plus tellement on en a joués (ce sera bien le 24e, ndlr) -, cela s’est produit beaucoup moins souvent que l’inverse. Il y a beaucoup plus de matches où on a pu gérer le résultat que de matches où on s’est fait rattraper ». Les Lillois espèrent continuer la série face à Sturm Graz, un adversaire qui se situe entre le prestige de la Ligue des champions et les noms moins clinquants parfois croisés en Ligue 1. Un véritable piège de mi-chemin, en somme.
Enzo PAILOT, à Camphiin-en-Pévèle
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