Sans latéral droit de métier, Bruno Genesio était forcé de bricoler en décalant Aïssa Mandi ou Bafodé Diakité, deux anciens du poste. Le technicien du LOSC a opté pour le premier et s’en explique.
Aïssa Mandi à droite, une « évidence »
Décidément, Aïssa Mandi est l’homme à tout faire de cette défense du LOSC. Défenseur central, il avait joué une demi-heure en tant que latéral gauche lors du derby à Lens. En début de saison, il était aussi entré au poste de milieu défensif à Fenerbahçe, avant d’être exclu, puis a connu sa première en tant que titulaire dans un rôle de latéral droit alors que Bafodé Diakité postulait également. « C’était une évidence pour plusieurs raisons », a assuré Bruno Genesio après la rencontre.
« D’abord, c’est un jouer qui a déjà évolué à ce poste et connaît bien la fonction, décrypte-t-il. J’ai aussi préféré décalé Aïssa plutôt que Bafo, que je souhaitais garder dans l’axe. J’ai trouvé sa prestation très bonne, sérieuse et appliquée. Il avait un client face à lui (Kenan Yildiz), un joueur virevoltant et percutant. Il s’en est très bien sorti défensivement et, avec ballon, a été précieux sur nos ressorties de balle. »
Une décision forcée par les forfaits de Tiago Santos et Thomas Meunier – sans compter celui d’Ousmane Touré, capable d’évoluer à ce poste mais encore un peu tendre – qui oblige aussi des réajustements entre les joueurs. « Il a l’habitude de jouer dans l’axe, donc il faut toujours des petites discussions pour régler, indique Bafodé Diakité, qui a contribué à la solidité défensive du LOSC sur le flanc droit. Je trouve qu’il a fait un bon match. On a su la veille qui de nous allait deux allait jouer à droite. » Cette formule plutôt fructueuse pourrait être reconduite dimanche, à Nice.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
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