En pleine bourre ces temps-ci, Hakon Haraldsson est parfaitement revenu de sa blessure automnale au pied. Au point de prendre le leadership offensif et de compenser l’influence perdue d’Edon Zhegrova ? Bruno Genesio, sous le charme de l’Islandais, est de cet avis.
Hakon Haraldsson, une polyvalence fondamentale
Les lecteurs de 11Lillois l’ont élu meilleur Dogue du mois en janvier et en février, et ces titres honorifiques sont loin d’être volés. Revenu en décembre d’une fracture du pied et de deux gros mois d’arrêts, Hakon Haraldsson a retrouvé tout son rayonnement. Après avoir excellé dans le double-pivot à la fin de l’été, voilà l’Islandais de retour à un poste plus offensif sans que son rendement n’en soit impacté. « Hakon, on peut l’utiliser partout, se réjouit Bruno Genesio. Quasiment à tous les postes du milieu et de l’attaque. Il a joué devant la défense en début de saison, sur le coté, numéro 10 et peut parfois même jouer avant-centre, même si ce n’est pas là où je le préfère. C’est un plus pour un coach. »
Et de poursuivre sur sa progression et ses raisons : « Ce qui est intéressant avec lui, c’est sa progression par rapport à la saison dernière. On voit aujourd’hui toute l’importance qu’il a pris dans l’équipe parce qu’il est décisif. Je pense qu’il peut encore faire mieux et avoir plus de constance dans son jeu. Mais il franchit des paliers match après match. Il a pris de l’assurance et une grande importance dans l’équipe. C’est aussi un joueur facile à coacher. C’est un compétiteur qui ne se pose pas beaucoup de questions et qui est toujours à 100% ».
Un attrait nouveau pour le but
Déjà buteur à sept reprises (!) depuis son retour, avec en prime deux passes décisives et un apport considérable dans le jeu, Hakon Haraldsson peut-il avoir remplacé l’influence d’Edon Zhegrova ? « Ce ne sont pas les mêmes caractéristiques, mais en termes d’efficacité et d’actions décisives, on peut dire que oui, répond Genesio. Il est très souvent impliqué sur nos buts, que ce soit à la passe, à l’avant-dernière passe ou à la finition. C’est ce qui est le plus difficile dans le football. Quand on a la chance d’avoir un tel joueur dans une équipe, ça aide beaucoup à gagner des matches. On aimerait avoir (avec nous) tous nos autres joueurs qui ont ces caractéristiques-là, je pense à Osame (Sahraoui) et à Edon. »
Avant de conclure, en rappelant tous les écueils et les vents contraires subis par le LOSC : « On ne se rend pas forcément de ce qu’on est en train de réaliser sans avoir toutes nos forces vives. Le fait d’avoir beaucoup de joueurs qui s’adaptent et jouent à des postes différents sans que leur niveau ne baisse, c’est une vraie force pour le groupe ». Hakon Haraldsson, 21 ans mais déjà tout d’un grand, en est l’un des piliers.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
