Après une grosse prestation collective, le LOSC a fait chuter l’AS Roma (0-1), jeudi à l’occasion de la deuxième journée de Ligue Europa. Et si le match a sombré dans le paranormal avec les trois arrêts sur penalty de Berke Özer, Daniel Riolo et Jean-Louis Tourre estiment que ce succès est tout sauf le fruit du hasard.
Le LOSC n’a rien volé
« C’est un match que j’ai trouvé totalement maîtrisé, du plan de jeu aux intentions, sans oublier l’agressivité. La Roma a démarré sans Manu Koné, le joueur qui est le plus important chez eux au milieu, ils s’handicapent un peu, juge Daniel Riolo. Normalement, les équipes de Gasperini sont agressives, avec un gros pressing, du un contre un. J’ai trouvé que Lille se défaisait très vite de ce qui devait être une emprise. C’est tellement mérité«
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« Lille a mis un niveau d’intensité Coupe d’Europe, comme Bruno Genesio sait le faire, selon Jean-Louis Tourre. La débauche d’énergie des Lillois, les voir courir autant. C’est ce qu’il fallait. On a vu des morts de faim sur le terrain. J’ai été impressionné, parce que j’avais vraiment des doutes avant le match. La défense avec (Chancel) Mbemba n’était pas rassurante. Ils se sont rendus le match facile, ils ont vraiment été impressionnants. »
A l’occasion de son 18e anniversaire, Ayyoub Bouaddi a incarné cette équipe du LOSC sans complexe. « Il a fait un match extraordinaire« , s’exclame Daniel Riolo. « Il a rayonné sur le milieu de terrain, c’était lui et les autres, abonde Jean-Louis Tourre. L’an dernier, il a eu un début de saison extraordinaire, on se rappelle du match contre le Real Madrid. Ensuite, il a un creux, notamment contre Dortmund. S’il arrive à se remettre en marche avant, cela démontre sa maturité. »
Le surprenant Berke Özer
Auteur de trois arrêts consécutifs sur penalty, Berke Özer n’en a pas moins suscité des commentaires très disparates. « Il a fait une première mi-temps où il a massacré les relances au pied. On a l’impression qu’il faisait exprès de relancer dans les pieds adverses, ironise Daniel Riolo. Ensuite, il a fait le truc héroïque d’arrêter trois penaltys de suite, c’est rare. »
Une performance déjà réalisée par Paulo Gazzaniga, avec Gérone en octobre 2024. « Il rate toutes ses relances, beaucoup en tout cas, il n’est pas très rassurant dans tous ses déplacements. Par contre, sur sa ligne il est là, résume Jean-Louis Tourre. Sur les penaltys, il y en a deux qui sont retirés, dont un où il n’a quasiment pas bougé. C’est très sévère. On retiendra qu’il a arrêté les trois penaltys. »
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
