Impérial sur les rares temps forts lyonnais, Lucas Chevalier a écœuré l’OL pour venir parachever le succès du LOSC à Lyon (0-2). Au-delà de ses prouesses sur sa ligne, le portier des Dogues s’est également illustré balle au pied pour venir contrecarrer les plans de Fabio Grosso et ses hommes.
Une rencontre maîtrisée mais imparfaite
« Un match maîtrisé. On a été très efficaces pour se mettre à l’abri. Il y a toujours des petites choses à améliorer, mais c’est une victoire logique. Chaque victoire est une bonne opération au classement. Avec des défaites et des matches nuls et des concurrents, on peut avoir un peu plus de marge. Mais il va falloir confirmer la semaine prochaine. On a toujours ce moment de battement à chaque match, et si on prend ce 2-1 à l’heure de jeu, ça change le match et on ne sait pas ce qui se passe derrière. Tant mieux pour moi, tant mieux pour l’équipe. Mais il y a des choses à améliorer et tout n’est pas parfait. »
Le LOSC et Lucas Chevalier dans l’adaptation
« Notre plan de jeu, nos joueurs techniques et ce que veut mettre en place le coach font que ça prend forme. Au fur et à mesure, Lyon en avait marre de venir nous presser. En deux une-deux, on sortait de la pression, ils ne faisaient que cavaler et ils étaient cuits. À la fin, ils n’avaient plus la force pour mettre de la vitesse et nous mettre en danger. C’est notre style de jeu : épuiser l’adversaire et jouer proprement. Après, on a de l’espace. Lyon fermait les 6 (Bentaleb et Gomes, ndlr), la relation avec mes centraux (Alexsandro et Yoro) et la ligne de passe entre les 6 et les centraux. La solution était donc un peu plus haute, quitte à jouer dans la profondeur ou jouer le second ballon. On regarde et on s’adapte. »
Jonathan David, la machine est relancée
« C’était prédit. C’est un symbole : il a le brassard et il marque. Je suis très content pour lui et pour l’équipe, ça va forcément le débloquer. On a toujours eu confiance en lui. Il est là depuis de nombreuses années, il a gagné le titre et n’a pas grand-chose à prouver à la Ligue 1. Il a juste eu un trou. Aujourd’hui, il nous permet de mener 1-0. On est des êtres humains, pas des robots. Tout ce qu’il peut être dit dans la presse ou sur les réseaux sociaux… Les gens ont tendance à oublier ce qu’on a fait, comme avec Jona (David). Je pense que ça le touche. Je pense qu’il ne le montrait pas forcément, parce que tu n’as pas envie de montrer tes faiblesses. Ce soir, il aura des louanges contrairement aux semaines dernières. Mais c’est le football, il faut passer au-dessus. »
L’OL est tombé sur un os
« Je n’avais jamais gagné ici. C’est une équipe qui était malade. Ce ne sera pas sur ce genre de matches qu’ils joueront le maintien, mais contre des équipes qui sont proches d’eux. Lyon est tombé sur une belle équipe. L’Olympique Lyonnais n’est pas à la place où il devrait être mais c’est le football, on ne va pas faire de cadeau à n’importe qui. Je ne savais pas qu’on était la deuxième défense de Ligue 1 (sourire) ! C’est bien, sachant qu’on avait pris quatre buts à Lorient, deux à Rennes. On est bien revenu, on a enchaîné les clean-sheets, on prend très peu de buts. Quand on prend quatre buts à Lorient, ça flingue les stats. C’est juste un match raté qui met les stats en porte-à-faux. Il n’y a pas forcément quelque chose qui a changé, on est juste dans une bonne dynamique. Mais non, le football n’est pas facile (sourire) ! »
Source : France Bleu Nord
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
