Au cours d’une nouvelle bonne saison ponctuée par une quatrième place, le LOSC a montré de belles choses pour la deuxième année de Paulo Fonseca sur le banc lillois. Même si tout n’a pas été parfait, la rédaction du 11 a relevé les trois motifs de satisfaction condensés en «tops» de la saison 2023/2024.
Pierre Mauroy, la forteresse quasi imprenable
Ce n’est plus un secret pour personne, gagner à Pierre Mauroy est l’une des tâches les complexes pour les équipes de Ligue 1. Poussés par leur fidèle public, les joueurs du LOSC ne déçoivent presque jamais à domicile. Cela confirme la bonne dynamique de la saison dernière car avant la défaite face à Reims en septembre dernier, Lille était invaincu à domicile depuis plus d’un an ; la dernière défaite remontait au 31 août 2022. Cette saison, Lille n’a donc perdu que deux match à domicile, face à Reims (1-2) en septembre et lors du match fou contre Lyon (3-4) en mai. Cela fait du LOSC la meilleure équipe à domicile en 2023/2024 avec 37 points pris en 17 match, devant Marseille (36), Paris et Monaco (33). Si les hommes de Paulo Fonseca rencontrent quelques difficultés loin de leur terre, ils savent rectifier le tir chez eux.
Un parcours européens dont les Lillois peuvent être fiers
Après avoir connu une année 2022/2023 sans coupe d’Europe, Lille retrouvait enfin une compétition européenne, à savoir l’Europa Conférence League. Le LOSC a démarré assez tôt son parcours car pour arriver en phase de poule, il a fallu passer les barrages face au club croate Rijeka. Après un premier match soldé par une victoire (2-1) obtenue dans les derniers instants du match grâce au premier but en professionnel de Leny Yoro, les Lillois se déplaçait donc avec un avantage d’un but. Mais ce but d’avance n’a pas su être conservé et le verdict du match a été rendu pendant les prolongations à l’avantage des Nordistes grâce à un but de Jonathan David. Les Dogues n’ont pas eu un tirage relevé pour les poules car ils sont tombés dans le groupe du Slovan Bratislava (Slovaquie), de l’Olimpija Ljubljana (Slovénie) et du KÍ Klaksvík (Îles Féroé). Sans grandes difficultés les hommes de Fonseca sont sortis premier du groupe en étant invaincus (4 victoires, 2 nuls).
En huitième de finale, ils ont éliminé les Autrichiens de Sturm Graz assez facilement (4-1 au cumul.). Mais en quart de finale, Lille est tombé face à l’un des favoris de la compétition : Aston Villa. Contre toute attente, on ne voyait que le LOSC sur le terrain, que ce soit lors du match aller perdu 2-1, et lors du match retour (2-1) qui a départagé les deux équipes lors d’une cruelle séance de tirs au but. Les Lillois peuvent avoir des regrets au vu de la physionomie des deux rencontres, mais ils sortent la tête haute après avoir largement dominés le quatrième de Premier League.
La solide jeunesse défensive lilloise
Après avoir perdu son emblématique capitaine et taulier de la défense José Fonte, le LOSC a voulu miser sur une jeune garde défensive à fort potentielle. Composé de l’enfant du coin Lucas Chevalier (22 ans), du crack portugais Tiago Santos (21 ans) arrivé l’été dernier, du soldat Bafo’ Diakité (23 ans), de Leny Yoro (18 ans) mais aussi de l’expérimenté Ismaily (34 ans), Lille a fini troisième meilleure défense du championnat avec seulement 34 buts encaissés, derrière Paris (33) et Nice (29). Lors de la phase de poule de Conférence League, les Nordistes ont fini deuxième meilleure défense avec seulement deux buts encaissés ; seul Plzen fait mieux avec un but pris dans le groupe C. La réussite lilloise a beaucoup reposé sur sa défense imperméable.
Raphaël CORNETTE
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport