Alors que leur absence du onze de départ (Jonathan David, Rémy Cabella, Thomas Meunier) ou du groupe (Vito Mannone) avaient pu surprendre lors de LOSC – PSG, L’Équipe avait révélé l’existence de sanctions disciplinaires à l’encontre de ces joueurs. Le LOSC a donc rectifié sa communication sur sa gestion, qui n’a pas manqué d’être salué dans “l’After Foot” par Florent Gautreau et Daniel Riolo.
Florent Gautreau comprend mieux les choix de Bruno Genesio
« J’avais dit que la contre-performance du LOSC (face à Paris) était due à la composition de Genesio. Mais les raisons communiquées par le LOSC changent la donne. Genesio avait déjà agi de la sorte avec des gros joueurs à Lyon et à Rennes. Je trouve que si c’est ça, c’est très bien géré et je trouve que la communication est très bonne. Logiquement, j’avais dit que la compo n’était pas bonne. C’est sûrement Genesio qui a demandé à faire un communiqué vu qu’il se faisait défoncer. Mais le communiqué est intéressant et très fort sur la vie du club. Pour le groupe, cela veut dire que Genesio et le président n’ont pas peur des gros salaires du vestiaire. Deuxièmement, que les tous joueurs doivent respecter les règles de vie commune. Cela rend plus complexe l’interprétation du match. »
Daniel Riolo valide les règles mises en place
« Tout dépend des règles que tu mets en vigueur. Olivier Létang est assez stricte là-dessus et il n’y a pas réellement quelque chose à lui reprocher. Après, quand tu vois le résultat, tu te dis que tu ne peux pas te passer des ces trois joueurs pour un tel match. Mais si l’idée est d’envoyer un message, le respect de cette règle est louable. Maintenant, est-ce que j’aurais fait pareil ? Je pense que le dialogue peut faire que, si c’est la première fois… En fait, il faut savoir quel est le message envoyé aux autres joueurs. Laisser passer une fois veut dire que tu peux laisser passer une fois pour tous.
Ça semble exagéré, mais le contexte fait que tu es très souvent obligé d’envoyer des messages très forts parce que tu as des statuts de stars dans le vestiaire, tu as vite fait d’accorder une tonne de passe-droits. Il y a tellement de rapports humains dans le club que si tu n’imposes pas dès règles qui peuvent nous sembler presque caricaturales, tu ne peux pas tellement t’en sortir. Il faut ça pour que les mes comprennent que le club est plus important – parce que c’est l’un des rares métiers où le salarié est mieux payé que le patron – et pouvoir imposer une autorité. Est-ce que c’est mal ? Je pense qu’il vaut mieux faire ça que de laisser aller. »
Source : RMC
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