Sur le départ du LOSC en fin de contrat après cinq années de bons et loyaux services, Jonathan David avait encore franchi un cap sous Jocelyn Gourvennec, une saison après son arrivée dans le Nord. L’ancien entraîneur lillois se souvient d’un « Iceman » impressionnant et qui portait déjà bien son surnom.
Jocelyn Gourvennec, le déclic de Jonathan David ?
Si Jocelyn Gourvennec n’a pas été l’entraîneur le plus marquant de l’histoire moderne du LOSC, le club lillois lui est peut-être redevable à propos de Jonathan David. Arrivé au LOSC il y un an lorsque le technicien breton débarque, le Canadien sort d’une « première saison qui a été un peu dure pour lui » en mettant « beaucoup de temps à mettre son premier but » après avoir « été acheté très cher à La Gantoise ». Et si sa deuxième partie de saison est plus concluante, le successeur de Christophe Galtier ressent le besoin de le « rassurer ».
« Dès le début, j’ai une discussion avec lui : “Tu as eu une année d’adaptation, mais tu vas faire une grande saison parce que ce que j’ai vu de toi, je ne le vois pas de beaucoup de joueurs”, relate-t-il. Tout de suite, il me fait confiance. » Le point de départ d’une saison réussie sur le plan personnel, avec la barre des 15 buts atteinte pour la première fois, malgré une deuxième moitié de saison moins aboutie.
La mentalité, grande force de Jonathan David
« Il m’a impressionné parce qu’il n’avait que 20-21 ans, mais déjà une grande maturité, poursuit Jocelyn Gourvennec. C’est un vrai joueur d’effort, qui aime le foot, écoute beaucoup ce qu’on lui dit et à qui on n’a pas besoin de dire deux fois les choses. C’est important d’avoir des joueurs comme ça, toujours concentré. Il n’y a jamais un adversaire qui le fait sortir de son match, c’est un truc de dingue. Tu peux le provoquer, lui mettre des coups, il ne sort jamais de son match ! »
Et de conclure à propos de la mentalité et de l’instinct de buteur d’« Iceman » : « Il est toujours focus sur ce qu’il a à faire : son rôle pour l’équipe, sa relation au but. On va qualifier beaucoup de ses buts comme des buts faciles, mais il est toujours là au bon moment parce qu’il a ça en lui, qu’il est toujours connecté au jeu. Ça a été incroyable de voir ça d’un joueur de 20-21 ans ». Qui, trois ans plus tard, peut quitter le LOSC avec le sentiment du devoir accompli.
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