Auteur de six buts en Ligue 1 et victime d’un long passage à vide d’août à novembre, Jonathan David a quelque peu relancé la machine ces dernières semaines sans pour autant retrouver ce qui faisait de lui l’un des tout meilleurs joueurs de Ligue 1 la saison passée. Le Canadien s’est réfugié dans le travail pour retrouver de sa superbe avec le LOSC.
Une saison forcément moins bonne que la dernière ?
« Je ne suis pas satisfait de ma première partie de saison, je pense que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Il y a eu des moments difficiles. Je pense que pour la deuxième partie de saison, c’est seulement le début. Pour faire mieux que la saison dernière, ça va être difficile avec le nombre de matches qu’il reste (sourire). Le but reste de toujours marquer le plus de buts possibles. Il y a plusieurs compétitions. Après forcément, on ne peut pas marquer à chaque match. Mais on peut essayer. »
Le travail pour se remettre d’aplomb
« L’enchaînement des matches ? C’est vrai que des fois, c’est un peu plus compliqué. Mais des fois, ça peut aussi être encore mieux parce qu’on n’a pas trop le temps de réfléchir. Le prochain est directement une nouvelle opportunité. Dans les moments difficiles, il faut toujours continuer à travailler et forcément, à un moment, ça va passer. »
Jonathan David s’en est sorti seul
« Ce ne sont pas des moments où on a forcément besoin de soutien particulier. Ça fait partie de notre quotidien de footballeur. Personnellement, je n’ai pas spécialement besoin de soutien particulier. Venir travailler chaque jour, c’est assez pour moi. »
Une inefficacité davantage dû à l’animation collective ?
« Ce n’est pas forcément en rapport avec le fait que je sois isolé parce que la saison dernière, je jouais 9 et seul en pointe – à part quelques matches où j’avais joué avec (Mohamed) Bayo. Cette saison, si on peut avoir plus de matches dans la surface, ça peut toujours aider dans certaines situations. Quand je me retrouve seul face à trois-quatre défenseurs dans la surface, ça devient plus difficile. Le coach parle beaucoup du fait d’avoir beaucoup de personnes dans la surface. Forcément, quand il y en a beaucoup plus, ça libère plus d’espaces pour moi et pour les autres, et c’est plus difficile de nous prendre au marquage. »
Source : LOSC
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