Alors que le LOSC a prêté sept joueurs cette saison, cette troisième trêve internationale était l’occasion de tirer un premier bilan du début de saison des joueurs concernés. Avec une satisfaction globale.
Des prêts aux objectifs bien différents
Avec un effectif à la profondeur renforcée durant l’été, des joueurs n’ayant pas donné satisfaction et d’autres encore trop tendres pour prétendre à un vrai rôle en équipe première, le LOSC a fait le choix d’en prêter pas moins de sept durant le dernier mercato. « Il y a deux sortes de prêt, pose Bruno Genesio. Les prêts de joueurs qu’on ne souhaite pas garder, et les prêts de jeunes joueurs qui n’ont pas suffisamment de temps de jeu avec leur club formateur mais ont un niveau supérieur à celui de notre équipe réserve. »
Trévis Dago (Annecy), Ugo Raghouber (Dunkerque) et Vincent Burlet (Le Mans) sont à ranger dans cette deuxième case, quand Andrej Ilic, en immense difficulté à l’Union Berlin, est lui dans la première. Alan Virginius (Young Boys), Ignacio Miramon (Boca Juniors) et Tiago Morais (Rio Ave), arrivés en post-formation sans convaincre, sont dans un entre-deux mais se rapprochent de la première option.
Un suivi organisé
Les plus jeunes, amenés à potentiellement se faire une place en équipe première à moyen ou long terme, sont les plus suivis. « À partir de ce moment, c’est important de pouvoir les évaluer à un niveau supérieur, reprend Genesio. La Ligue 2 ou le National, que ce soit pour Trévis, Ugo ou Vincent, c’est une belle opportunité pour eux d’avoir du temps de jeu – quand on est jeune, on a besoin de jouer des matches – et pour nous de les évaluer dans un contexte différent. »
Reste à savoir à qui le suivi des joueurs prêtés revient, alors que le staff de l’équipe première est déjà bien occupé par l’enchaînement des matches tous les jours. « Il y a essentiellement deux personnes qui suivent les joueurs prêtés, révèle l’entraîneur du LOSC. Franck Béria qui va voir régulièrement les matches des jeunes joueurs prêtés, et Jérémie Bréchet qui est dans mon staff et entretient le lien avec la formation. Il y a des échanges permanents. Ils sont allés voir le match des Espoirs ensemble (à Valenciennes mardi, 2-2 face à l’Allemagne). Ensuite, on débriefe avec Jérémie. » Avec quel bilan au global ? « Je pense qu’il y a du positif », répondait Bruno Genesio, qui en avait peut-être regretté certains quand l’infirmerie du LOSC était au pic de son affluence.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport