Présent sur le plateau de l’émission l’After Foot pour débriefer la victoire du LOSC contre Bologne (1-2), à l’occasion de la 5e journée de la phase de championnat de la Ligue des Champions, Emmanuel Petit a rendu un vibrant hommage à Bruno Genesio, un chef d’orchestre d’exception selon lui.
Bruno Genesio, l’entraîneur idoine ?
Si la performance est sans doute moins marquante que face au Real ou à l’Atletico, Bruno Genesio a encore ajouté un club européen à son tableau de chasse grâce à la victoire du LOSC à Bologne. « Je l’avais déjà encensé sur le dernier match, parce qu’il avait fait des choix forts. Est-ce une surprise et un hasard de le voir performer contre les plus grands d’Europe depuis des années en Ligue des Champions, demande Emmanuel Petit. En tant qu’ancien joueur, quand je vois les images à la fin du match, cette joie du banc, la réaction des joueurs qui vont tout de suite voir le coach. Ce n’est pas anodin, ce sont des signes révélateurs.«
« Les fois où je l’ai fait après une grande victoire, je ne les compte même pas sur les doigts d’une main, se remémore l’ancien joueur de Monaco et Arsenal. Cela veut dire beaucoup de choses dans la relation qu’il peut avoir avec les joueurs. » « Pourquoi ne pas le faire à chaque fois ? Cela reste une aventure commune« , se questionne Daniel Riolo ? « Parce que tu as besoin de trouver que c’est la personne qu’il faut, pour entraîner le club, gérer le groupe, fédérer« , répond Emmanuel Petit. « C’est donc la preuve que tout va bien, que le groupe est, selon l’expression un peu galvaudée, que le groupe vit bien« , ajoute Daniel Riolo.
« Cette force collective est essentielle dans le sport collectif« , conclut l’auteur du troisième but en finale de la Coupe du Monde en 1998, qui ne cesse d’être séduit par le LOSC de Bruno Genesio cette saison.
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