En dépit d’un relâchement qui aurait pu être coupable, le LOSC n’a clairement pas volé sa victoire contre Brest (3-1), avec un Jonathan David qui a dignement fêté le cap des « 100 ». Découvrez nos tops et flops après cette 14e journée de Ligue 1.
Les tops
Une prestation d’ensemble aboutie
Désireux de rebondir après la contre-performance de Montpellier, avec deux précieux points lâchés dans le temps additionnel, le LOSC a tout de suite pris le match par le bon bout, bien aidé il est vrai par une équipe de Brest assez amorphe. En tête au tableau d’affichage après seulement 7 minutes de jeu, les Nordistes ont globalement déroulé en première période, sans pour autant écraser leurs adversaires. « J’ai trouvé qu’on s’est un peu endormi en jouant avec des transmissions trop lentes, en multipliant les touches de balles », concède même Bruno Genesio. Pour autant, Brest n’était guère dangereux et Hakon Haraldsson doublait la mise avant le retour des vestiaires. Et en dépit d’un début de deuxième acte moins abouti (voir flop), le LOSC a eu la mainmise sur l’ensemble de la rencontre et assurément mérité son septième succès de la saison en Ligue 1.
Jonathan David, puissance 100
Outre la victoire, c’est l’autre fait marquant du match. Grâce à son penalty transformé en tout début de partie, Jonathan David a atteint la barre des 100 buts inscrits avec le LOSC. Décidément insatiable, le Canadien a même porté son total à 101 unités en s’offrant un doublé, le troisième de la saison et le deuxième consécutif. Le tout à l’occasion de son 154e match avec le club. Désormais, seul André Strappe (112 buts) fait mieux que lui. Avec une moyenne de 0,49 but par match, l’ancien joueur de la Gantoise ne devrait pas mettre longtemps pour battre ce record et entrer encore un peu plus dans l’histoire du club. En attendant, le numéro 9 lillois a pris la tête du classement des buteurs en Ligue 1.
Le flop
Le flottement au retour des vestiaires
Il est rare qu’un match soit totalement parfait. Et en dépit d’une victoire incontestable et prolifique, le LOSC n’a pas échappé à cette réalité contre Brest. La faute à une entame de seconde période assez poussive, qui voyait les Bretons réduire l’écart d’entrée de jeu. De quoi installer le doute dans la tête des Dogues ? Ce qui est sûr, c’est qu’il a fallu attendre la dernière demi-heure pour voir les hommes de Bruno Genesio reprendre progressivement le fil de la rencontre. En grande partie grâce à l’impact des entrants, qui ont apporté le second souffle nécessaire pour s’assurer la victoire.
Romain PECHON
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
