Alors que plusieurs joueurs du LOSC, en fin de contrat ou courtisés, sont sur le départ, l’effectif lillois doit d’abord mener à bien sa mission de qualification en Ligue des champions. Une situation qui n’inquiètent guère Benjamin André, qui ne se projette pas au-delà de l’aspect purement sportif.
Les situations de chacun laissées au vestiaire ?
Après Auxerre, il y a deux semaines, Bafodé Diakité n’avait pas caché l’état d’esprit du groupe lillois. « On sait qu’en fin de saison, il y aura sûrement des départs ou des situations différentes pour certains, concevait-il. À partir de là, on se dit qu’il faut donner le maximum, profiter tous ensemble et essayer d’aller jusqu’au bout ensemble ». Pourtant, Benjamin André l’assure : dans le vestiaire du LOSC, « on ne pense pas vraiment à ça ».
Malgré ce que vous pouvez évoquer, à savoir les fins de contrat, les envies d’ailleurs, je pense qu’on est focus sur cet objectif commun.
Benjamin André, capitaine du LOSC
« Quand on est joueur, on est professionnel et on pense aux objectifs qu’on s’est fixés au début de saison, avance le capitaine. Pour certains joueurs qui sont en fin de contrat (David, Angel Gomes, Cabella), il y a peut-être une autre réflexion. Mais quand on est sur le terrain, on sent un objectif commun comme on l’a depuis le de saison, qui a été fixé avec le coach et la direction. Je ne sens pas plus d’excitation, pas de relâchement. Je pense qu’on est réguliers. C’est aussi ce qui fait notre force. Même quand il y avait des coups de moins bien, où ça aurait pu dérailler, on a eu cette lucidité et ce calme pour que ça reparte et que ça continue, tous ensemble. Malgré ce que vous pouvez évoquer, à savoir les fins de contrat, les envies d’ailleurs, je pense qu’on est focus sur cet objectif commun. »
Le LOSC prêt mentalement
Fort de l’expérience née d’une belle campagne de Ligue des champions, le club nordiste a les armes pour aborder ce sprint final de la meilleure des manières sur le plan mental. « Quand on rentre sur le terrain, c’est pour donner le maximum, appuie le milieu lillois. Il y a des fois où ça se passe bien, d’autres où ça se passe moins bien, des fois où on est en meilleure forme que d’autres. Quand on voit notre nombre de matches, se retrouver dans cette position à trois journées de la fin, je pense qu’il n’y en a pas beaucoup qui l’auraient parié au début de la saison. »
Et de rappeler, avant un choc ô combien capital face à l’OM, dimanche (20h45) : « On a été réguliers malgré des faux pas, mais on s’aperçoit que tout le monde fait des faux pas. C’est difficile de performer tout au long de la saison, d’autant plus quand on a d’autres compétitions à jouer. On arrive dans le money time. Ce qui a été fait avant, c’est plutôt bien, mais ces trois journées déterminent énormément de choses sur la saison ».
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
