À 17 ans, Ayyoub Bouaddi s’est imposé pleinement dans l’effectif du LOSC cette saison. Titulaire aussi bien en Ligue 1 qu’en Ligue des Champions, le milieu de terrain français a dû quitter dès le plus jeune âge le cocon familial. Il partage son vécu dans un entretien à So Foot Club.
Précoce mais lucide
Ayyoub Bouaddi, pépite du centre de formation du LOSC, impressionne les observateurs par sa maturité et son aisance balle au pied. Dans une interview inédite donnée à So Foot Club, le franco-marocain s’est montré très confiant quant à son avenir : « Je dirais que je ne suis qu’à 60% de mon potentiel ». Conscient de ses axes de progression, le jeune milieu de terrain ne se précipite pas, mais souhaite se montrer plus incisif dans la surface adverse : « Le gros du travail se situe dans le dernier tiers du terrain. Je dois aller plus vers l’avant, apporter davantage de percussion, me montrer plus décisif. »
Précoce dans tous les domaines, l’international espoir français découvre la Ligue des Champions avec Lille cette saison. Plus jeune joueur à jouer un match de Coupe d’Europe (16 ans et 3 jours en Ligue Conférence), le Lillois ne semble pas craindre par les soirs de Gala. Aligné dans le onze de départ à seulement 17 ans contre le Réal Madrid, la Juventus ou encore lors de la double-confrontation face à Dortmund en 1/8 de finale, Ayyoub Bouaddi brille aussi bien en France que sous les projecteurs européens.
Un premier contrat professionnel à 15 ans
Très jeune, tout s’accélère pour Ayyoub Bouaddi. En 2021, à seulement à 13 ans, il rejoint le LOSC et où il termine sa formation. « Quitter sa famille si jeune était évidemment un peu particulier. Aujourd’hui encore, j’ai envie d’être tous les jours chez moi. En même temps, je sais pourquoi je fais ces sacrifices, j’ai des objectifs. »
Le milieu lillois a pu compter à l’époque sur l’appui de ses coéquipiers pour le guider dans son épanouissement vers le monde professionnel. « Ne pas être le seul dans cette situation aide aussi, assure Bouaddi. On est tous passés par là, et cela crée beaucoup de solidarité avec les autres jeunes du centre de formation. C’est une étape inévitable dans la carrière d’un footballeur, et c’est comme ça qu’on apprend. »
Marius DELOBEL
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
