Conscient de l’homogénéité de la lutte pour la fin de saison et des relatives difficultés du LOSC lors des dernières semaines, Bruno Genesio entend bien se focaliser sur sa propre fin de saison avec ses hommes. Avec la nécessité de faire de la réception d’Auxerre, dimanche (15 heures), une nouvelle étape dans cette quête de Ligue des champions.
Bruno, comment préparer cette fin de saison ?
« Premièrement, je pense qu’on doit rester très concentré sur nous-mêmes, sur notre jeu, sur nos matches. Deuxièmement, jouer les matches les uns après les autres et ne pas extrapoler ou faire des suppositions sur un nombre de points. Et garder nos convictions jusqu’à la fin de saison, quoi qu’il se passe, journée après journée. On voit bien que, d’une journée à l’autre, on peut aussi bien être deuxième ou troisième que sixième ou septième. Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Même si plus le championnat avance, moins il y a de points à prendre et plus les points valent cher. Je pense qu’il faut rester très concentré, être sûr de nos forces et surtout ne pas laisser le doute ou l’émotion nous gagner.
Êtes-vous, vous aussi, passionné par ce sprint final très serré malgré le fait que vous en soyez un acteur ?
Oui. Et puis s’il y a six équipes qui bataillent, ça veut dire qu’il y a des confrontations directes chaque journée et de l’animation jusqu’au bout. C’est plutôt excitant aussi pour nous. On aime ces matches à enjeu, l’ambiance dans les stades. Plus ça avance, plus les choses deviennent importantes. C’est aussi, pour nous, quelque chose de bien à vivre.
Personne ne peut imaginer ce qui va se passer sur les cinq derniers matches.
La capacité de votre équipe à être proactive peut-elle être une des clés dans ce sprint final ?
Il va falloir jouer notre jeu avec nos forces. C’est un point très important. Après, et c’est ce qui le rend intéressant et attractif pour tout le monde, mais le foot a des histoires de match qui sont parfois cruelles et injustes. Personne ne peut imaginer ce qui va se passer sur les cinq derniers matches, que ce soit pour nous ou pour les autres équipes. Parfois, vous pouvez faire un très bon match et la frontière entre la victoire et le match nul ou la défaite est infime. Ça ne se joue à rien, donc il y aura forcément encore beaucoup d’émotions. Il faudra bien les gérer jusqu’à la dernière journée, et la dernière minute de la dernière journée. Ça va être très très important de pouvoir gérer toutes ces émotions-là. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
