Après un mois de février inconstant sur tous les plans, le LOSC arrive à un tournant de sa saison en mars. Au programme : rendez-vous avec des concurrents directs et une campagne européenne qui reprend ses droits. Présentation.
Reims, la bascule du mois de mars ?
Et dire que Reims est peut-être l’adversaire le plus “abordable“ du mois pour le LOSC. Il mesure, surtout, l’adversité folle qui attend les Dogues, mais aussi, peut-être, le sérieux coup de moins bien des Rémois. Les hommes de Will Still ont été victorieux à une reprise sur leurs six derniers matches, et ce fut ce week-end, au Havre, à la 90+5e minute, d’un but salvateur de Mohamed Daramy. De quoi mesurer les difficultés des Marnais, toujours à la lutte pour l’Europe (8e) mais qui regardent peut-être davantage derrière (OM, OL…) que devant.
Sturm Graz, un statut de favori à tenir
Si le tirage au sort de la Ligue Europa Conférence n’a pas dégoûté le LOSC, il ne lui a pas non plus livré un cadeau. Auteur d’une saison très honorable, Sturm Graz est même à la lutte pour le titre en Autriche avec le grand Red Bull Salzbourg – qui rafle tout depuis dix ans -, preuve de la qualité du futur adversaire des Dogues. L’ancienne écurie d’un certain Rasmus Hojlund, aujourd’hui à Manchester United, a mordu la poussière en Ligue Europa cette saison, ne finissant “que“ troisième d’un groupe très relevé avec l’Atalanta et le Sporting CP. La formation autrichienne recevra le LOSC en première avant de se rendre dans le Nord de la France une semaine plus tard.
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Rennes, une machine à enrayer
Située entre deux rencontres européennes, la réception de Rennes a tout du match galère. D’autant que le club breton a, lui, été éliminé de coupe d’Europe (Milan, 5-3 au cumul) et reste en pleine bourre. Vainqueur de neuf de ses dix dernières sorties en compétition française, le SRFC aurait pu réaliser la passe de dix au Parc des Princes – excusez du peu – sans une égalisation tardive et litigieuse de Gonçalo Ramos sur penalty (1-1, 90+7′). Un temps proche de la zone de relégation, le Stade Rennais s’est pleinement relancé avec la Coupe d’Europe dans le viseur (7e, à trois points du LOSC). Les Dogues sont prévenus.
Brest, mettre un coup d’arrêt au conte de fées
Où s’arrêtera donc l’odyssée du Stade Brestois ? Chaque semaine, les ouailles d’Eric Roy repoussent les limites du raisonnable, jusqu’à s’installer au deuxième rang de Ligue 1 avec le quinzième effectif le mieux valorisé du championnat. Encore meilleur face aux forts que face aux faibles et injouable dernièrement dans l’ambiance spéciale du stade Francis Le Blé, Brest partira même favori face à un LOSC en difficulté loin de chez lui et qui aura joué trois jours plus tôt en Europe. Solidité défensive, pressing étouffant et plan de jeu parfaitement huilé : le SB29 a tout pour poser problème à Paulo Fonseca et ses hommes.
Lens, un derby charnière
Un derby se gagne, et celui-ci pourrait bien être fondamental. Au retour de la dernière trêve internationale avant l’Euro, Lillois et Lensois se retrouveront à l’occasion d’un rendez-vous prépondérant dans la lutte pour l’Europe. Si les équilibres pourraient évoluer d’ici-là, les deux voisins nordistes seront probablement toujours au coude-à-coude (5e et 6e actuellement). Et au-delà de l’aspect purement comptable, le résultat pourrait conditionner la fin de saison du LOSC, qui n’en aura pas fini avec son calendrier dantesque puisqu’il rencontrera ensuite Marseille et Monaco, en plus d’un potentiel avenir européen. Infernal.
Le calendrier du LOSC :
2 mars : Reims (E)
7 mars : Sturm Graz (E)
10 mars : Rennes (D)
14 mars : Sturm Graz (D)
17 mars : Brest (E)
31 mars : Lens (D)
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport