Impuissant, Baptiste Descamps n’a pas pu empêcher la défaite de Longueau contre l’Amiens Portugais (3-1), dimanche pour le compte de la 3e journée de Régional 1. Une issue frustrante pour le gardien de but, qui estime que sa formation n’a pas montré toutes ses qualités. Entretien.
Baptiste, quel est votre sentiment après cette première défaite de la saison pour Longueau ?
Je trouve que le score ne reflète pas vraiment le match, on n’est vraiment pas loin au final. On a plus d’occasions franches et dangereuses. Après, on a été un peu inoffensif, on n’appuie pas là où ça peut faire mal, on ne va pas vraiment à l’essentiel. Il y a aussi de la frustration parce que c’est un derby et qu’on n’aime pas en ressortir avec la défaite. Cela fait mal. Je pense que l’issue logique aurait été un match nul. Je pense que le deuxième but, contre le cours du jeu, nous fait vraiment mal. On commençait à prendre le dessus et on ressentait de la crainte chez eux. Ce qui est aussi frustrant, c’est que ce match ne reflète pas ce qu’on est capable de faire. On peut faire bien mieux.
Est-ce déjà une petite alerte ?
Ce n’est que le troisième match de championnat, je pense qu’il n’y a pas de raison de s’alarmer. Par contre, il faut vite qu’on varie un peu notre jeu, qu’on apporte plus de profondeur. A l’image de ce que Porto peut faire, ils ont Souleymane (Touré) et Ryan Da Veiga qui apporte beaucoup de profondeur à leur jeu, ils se retrouvent dans des situations de un contre un et ça peut faire mal. Il faut qu’on progresse dans ce genre de situation, aussi accepter d’aller jouer au-dessus de la défense.
Le point positif est que vous n’avez jamais abdiqué, même à 3-0…
Quand ça ne va pas, c’est là qu’on voit si on est une vraie équipe ou pas. On ne peut pas toujours avoir la réussite, comme c’était le cas il y a deux ans, lors de notre montée. Sur ce match, on a démontré qu’on pouvait avoir ce sursaut d’orgueil pour ne pas lâcher, ne pas baisser les bras. Quand on met le 3-1, on sent qu’on est encore capables de faire quelque chose, on a vu plus de centres. Maintenant, ce n’est pas encore assez pour renverser la tendance. Il faut encore se remettre à bosser pour faire mieux et éviter de se retrouver dans ce genre de situation.
Tous propos recueillis par Romain PECHON