S’il s’est bien défendu, le LOSC est tombé sur un os à Anfield, mardi soir, en s’inclinant logiquement sur la pelouse de Liverpool (2-1). Une défaite frustrante pour Ludovic Obraniak, grand nom du club lillois, qui s’en est expliquée sur un plateau de “L’Équipe du Soir” à l’avis opposé.
De la frustration pour Obraniak, pas pour “L’Équipe du Soir”
En bon Dogue qu’il est, Ludovic Obraniak était bien le seul de “L’Équipe du soir” à défendre sa posture : au vu du déroulé du match, le LOSC aurait bel et bien pu repartir d’Anfield avec un point selon l’ancien milieu offensif. « C’est une défaite frustrante, affirmait-il. Je reconnais qu’il y avait une classe d’écart sur ce match. Néanmoins, sur la physionomie du match et notamment en première mi-temps, Lille jouait un peu avec le frein à main. Avec un joueur de moins (expulsion d’Aïssa Mandi, 59′), ils ont commencé à se lâcher et avoir un peu plus de velléités offensives. Sur la fin, c’est le LOSC qui est le plus dangereux avec la possibilité d’accrocher un match. Évidemment que Liverpool est une meilleure équipe et va finir premier, mais sur un malentendu, on aurait pu faire un petit match nul… »
Quelques secondes auparavant, Dominique Séverac lui avait opposé des arguments contraires. « Il n’y a rien de frustrant à voir Lille s’incliner à Liverpool, notait le journaliste. Ils ont égalisé (62′) juste après le carton rouge (59′), c’était un peu le miracle lillois qui se reproduisait. Malgré un plan de jeu cohérent, il y avait une classe d’écart. Le LOSC a fait ce qu’il a pu mais ne pouvait pas obtenir. Il n’y a rien de frustrant. 2-1, c’est pas mal, Chevalier est l’homme du match. Je me dis que c’est logique. »
Le rôle d’arbitre revenait finalement à Johan Micoud. « Quand on parle de malentendu, c’est que ce n’est pas frustrant, répondait l’ancien Bordelais à Ludovic Obraniak. Ça l’aurait été si le LOSC avait pu aller chercher quelque chose de différent. La logique est respectée. Peut-être que Lille aurait pu en faire plus, mais peut-être qu’il manquait aussi de moyens et de joueurs offensivement. Le 2-1 paraît assez logique sur l’ensemble du match. » Et de souligner l’impact des forfaits, notamment sur l’aile droite : « Il y a aussi un joueur qui manque énormément : Edon Zhegrova. Il te change la donne offensivement, Jonathan David se déplace différemment avec lui. Quand tu l’as dans ton équipe, tu n’abordes pas le match de la même manière avec lui. (Matias) Fernandez-Pardo aurait aussi pu amener un peu de vitesse ».
Source : L’Équipe du Soir
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