Si le football français semble entrevoir le bout du tunnel, la sortie de crise n’est peut-être pas pour tout de suite. Faute de vision claire sur les droits TV, certains clubs pensent même à se retourner contre l’organe de contrôle de gestion, la DNCG. Explications.
La DNCG dans le collimateur de certains clubs de Ligue 1 !
Après la bataille juridique ayant opposé la LFP à DAZN, le football français pourrait bien s’offrir une nouvelle crise. Alors que Jean-Marc Mickeler, le président de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), a récemment demandé aux clubs de budgétiser un montant infime des recettes garanties des droits TV, la relation de confiance avec certains clubs s’est clairement effritée.
A tel point que certains dirigeants réfléchissent à la possibilité d’intenter une procédure en justice contre la DNCG pour « défaut de conseils« , selon le quotidien l’Equipe. Le problème étant que les clubs n’ont aucune visibilité concrète sur le futur montant des droits TV. Alors que la rupture avec DAZN, qui versait 325 millions d’euros par an, semble actée, la situation avec beIN Sports demeure floue.
Un contrat de sponsoring qui n’arrange rien
Alors que la chaîne qatarie verse 78,5 millions pour un match de Ligue 1 et 40 millions d’euros pour l’ensemble de la Ligue 2, l’incertitude plane autour de la pérennité de ces deux contrats. Et que dire du contrat de sponsoring signé avec le Qatar, qui devait permettre à chaque club de l’élite de récolter environ 730 000 euros hors taxe. Sur ce dernier point, les clubs espèrent un paiement au 30 mai, sans en avoir la certitude.
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Tout ça en sachant que les auditions des clubs devant la DNCG débuteront le mardi 27 mai, avec notamment l’Amiens SC au programme. D’ici là, le président de l’instance fera peut-être bien l’objet d’une procédure en justice. Le football français n’en a pas fini de nous divertir, davantage pour ses dysfonctionnements en coulisses que par le spectacle sportif offert.
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
