Alors que se profile l’élection à la présidence de la Ligue de Football Professionnel (LFP), le 10 septembre prochain, l’Association Nationale des Supporters (ANS) a adressé une lettre ouverte aux trois candidats encore en lice avec un questionnaire sur leurs mesures vis-à-vis des supporters.
Un questionnaire exhaustif pour les candidats
L’élection pour la présidence de la LFP approche à grands pas, et tout le football français retient son souffle tant celle-ci n’a jamais paru aussi importante au vu du contexte dégradé du foot français. En premier lieu, les supporters. Ainsi, l’ANS a adressé aux trois candidats ayant obtenu les deux parrainages nécessaires pour se présenter (Vincent Labrune, Cyril Linette et Karl Olive) un questionnaire sous forme de lettre ouverte. Ces interrogations, au nombre de 26, se répartissent en cinq grands thèmes :
- Les horaires de programmation des rencontres, alors que la programmation le vendredi soir de la grande majorité des matches de Ligue 2 irrite au plus haut point les supporters
- L’utilisation des fumigènes, point de discorde profond entre les instances du football français (défavorables) et les supporters (favorables)
- Les mesures disciplinaires, cheval de bataille des groupes de supporters visant à davantage individualiser les sanctions et ne pas les faire peser – notamment financièrement – sur des clubs de plus en plus fragiles
- La multipropriété et la pérennité des clubs, avec la protection de l’identité des clubs et la compétitivité des championnats en maître-mots
- L’accueil des supporters, avec la volonté de développer les déplacements, la communication, la sécurité et l’accessibilité pour ces derniers
L’ANS invite en préambule « à répondre à tout ou partie de ce questionnaire avant l’élection » à la présidence de la LFP, prévue le 10 septembre prochain. « Dans un esprit de transparence, vos réponses pourront, si vous le souhaitez, être publiques », ajoute l’association avant de livrer ses 26 questions.
Crédits photo : Matthieu Mirville / Icon Sport
Meilleur encadrement des transferts et des ruptures de contrat, protection accrue des clubs formateurs, limitation des salaires,… tant de reformes utiles et nécessaires au football professionnel et dont on ne verra pas l’ombre d’un orteil quelque soit le président élu…
Tant qu’on ne sortira pas de la spirale infernale inflationniste, les cas de depot de bilan comme Bordeaux, Nancy ou autre ne sont pas prêts de s’arrêter… Nos clubs de coeur payent pour un système qui enrichit une minorité.
Tu as tout parfaitement résumé.