Vainqueur du Paris FC (2-1), le VAFC a peut-être bien trouvé son match référence pour relancer une dynamique qu’il espère salvatrice. D’autant que le visage affiché par le club du Hainaut peut laisser entrevoir quelques promesses. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour les seizièmes de finale de Coupe de France.
Au caractère, le VAFC se relève
L’entame de match ne laissait pourtant pas augurer tel dénouement. À nouveau mené dès les premières minutes de la rencontre (0-1, 10′), VA retombait une énième fois dans ses travers. D’ordinaire incapable de renverser le vapeur, Manga Foe Ondoa sonnait finalement la révolte sans attendre bien longtemps (1-1, 15′). De quoi faire entrer le club du Hainaut dans son match pour de bon jusqu’à prendre l’avantage sur un coup d’éclat lointain et teinté de réussite de Julien Masson (2-1, 48′). Porté par un stade du Hainaut réchauffé par la tournure de la rencontre, le VAFC continuait à aller de l’avant avant de s’en remettre à un Lassana Diabaté imprenable en fin de rencontre. Pour la première fois depuis cinq mois, VA battait une écurie de Ligue 2, tandis que le Hainaut assistait à la première victoire valenciennoise à domicile depuis mai.
Le tableau de la Coupe de France
Manga Foe Ondoa, la fusée est lancée
Manga Foe Ondoa poursuit son entrée fracassante dans le monde professionnel. Encore un modèle dans l’abattage et l’impact physique dans l’entrejeu, le jeune milieu d’à peine 18 ans a effectué un sans-faute dans tous les domaines. Sa grande présence dans la surface adverse a été récompensé avec un peu de réussite sur cette égalisation de la cuisse (1-1, 15′) qui relance clairement le VAFC. Il est à la finition d’une autre situation dangereuse (36′) et inscrit même un doublé en dominant la défense parisienne de la tête, avant qu’une faute logique ne lui soit signalée (84′). Un match de patron.
Ahmed Kantari salue le travail de fond
Heureux d’avoir fait fructifier tous les efforts de ses hommes depuis de nombreuses semaines par une victoire, Ahmed Kantari mettait l’accent sur la prestation de ses ouailles. « Dans la continuité de ce que les joueurs ont fait la semaine dernière, ils ont été récompensés et n’ont pas lâché malgré cette ouverture du score du Paris FC, se réjouissait le technicien valenciennois. Mes joueurs sont restés focus et ont provoqué cette réussite pour aller égaliser et marquer ce deuxième but avec beaucoup d’engagement. C’est dans la continuité de ce qu’ils ont fait contre Amiens la semaine dernière. Forcément, aujourd’hui, avec la victoire au bout, tout le monde a le sourire. »
Le point de bascule pour Julien Masson
Auteur du but victorieux grâce à un brin de réussite sur sa frappe lointaine et contrée (2-1, 48′), Julien Masson sortait soulagé et revigoré de ce succès prépondérant. « Ça fait du bien, ça va faire du bien dans toutes les têtes, soufflait le milieu de 25 ans. On cherchait ce match référence, je pense que ça peut l’être. C’est un très bon match de la part de toute l’équipe. Je suis content pour tout le monde : pour les supporters, pour le groupe. Cette victoire va nous faire le plus grand bien. On a vu une vraie équipe, ça faisait longtemps. Il y a vraiment quelque chose qui est en train de se créer, j’espère. Il faut continuer dans ce sens. »
Enzo PAILOT
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport